Les substances toxiques

De nombreuses substances sont connues comme étant toxiques
pour les chiots et les chiens. Assurez-vous que ces produits sont rangés
sous clés et que votre chiot ne peut y avoir accès. Pour obtenir plus
d’information sur les substances toxiques ou sur la toxicité d’une
substance en particulier, communiquez avec votre vétérinaire ou
le personnel de la clinique.

  • Acide borique
  • Alcool à friction
  • Allumettes
  • Anticoagulant
  • Antigel
  • Appâts pour limaces ou insectes
  • Aspirine
  • Boules-à-mites
  • Chocolat
  • Cirage à chaussures
  • Cire pour meubles
  • Décapants
  • Déodorants
  • Désinfectants
  • Désinfectants à l’huile de pin
  • Désodorisants
  • Eau de javel
  • Essence
  • Fluide hydraulique de frein
  • Goudron
  • Herbicides
  • Huile de bronzage avec beurre de cacao
  • Insecticides
  • Kérosène
  • Laxatifs
  • Liquide lave-glace
  • Nettoyant pour carburateur
  • Nettoyants à métal
  • Nettoyeurs de tuyaux d’écoulement
  • Peinture
  • Phénol
  • Plomb
  • Produits contenant du xylitol (sucre de substitution)
  • Produits de nettoyage à sec
  • Produits pour la fonte de la neige
  • Raticides (Poison à rats)
  • Shampooing antipelliculaire
  • Teintures
  • Teintures pour cheveux
  • Térébenthine
  • Vernis à ongles et dissolvant pour vernis à ongles

Aliments et plantes toxiques

Symptômes

  • Convulsions
  • Diarrhée
  • Difficulté respiratoire
  • Faiblesse
  • Salivation
  • Urine anormale (couleur, odeur, fréquence)
  • Vomissements

Si votre chien ingère des substances nocives, communiquez immédiatement avec un vétérinaire ou un centre antipoison.

Aliments toxiques

  • Abricots
  • Ail (ail chinois ou tout autre plante de la famille des allium)
  • Alcool
  • Aliments gras
  • Aliments avariés ou moisis
  • Avocats
  • Café
  • Champignons (s’ils sont toxiques pour les humains)
  • Chocolat
  • Coeur de poires et noyaux de pêches
  • Noix
  • Oignons (incluant la poudre d’oignon)
  • Os de tout genre
  • Pain non cuit (tout genre)
  • Poires Balsam
  • Produits contenant du xylitol (ex.: gomme sucrée sans sucre)
  • Prunes japonaises
  • Raisins ou raisins secs
  • Thé

Plantes toxiques

  • Azalées
  • Bulbes de tulipes et de jonquilles
  • Cerisier noir
  • Champignons (s’ils sont toxiques pour les humains)
  • Diffenbachia
  • Épinards
  • Feuilles et tiges de tomates et de pommes de terre
  • Gui
  • Lis
  • Marijuana
  • Rhododendrons
  • Rhubarbe

Généralités

L’allergie alimentaire peut être causée par une réaction allergique à un ou plusieurs ingrédients dans l’alimentation de votre animal. Comme exemples «d’allergènes», citons les protéines de bœuf ou de poulet, les produits laitiers (lait, fromage, yogourt), les œufs, le poisson, certaines céréales (soja, blé, maïs), les agents de conservation et les colorants.

Les symptômes peuvent apparaître à n’importe quel âge chez un animal qui reçoit la même diète depuis plusieurs années. Il est peu probable que l’état de l’animal s’améliore, simplement en changeant d’une diète commerciale à une autre. En général, presque toutes ces diètes contiennent des ingrédients et agents de conservation semblables.

Il n’est généralement pas possible de différencier l’allergie alimentaire des autres allergies. En fait, les animaux peuvent aussi développer des allergies à des substances qu’ils inhalent (maladie nommée «atopie») comme le pollen, la poussière de maison, les moisissures, etc.

Symptômes

Un chien ou un chat qui souffre d’une allergie alimentaire (ou encore atopie) peut montrer un ou plusieurs des symptômes suivants:

  • démangeaisons généralisées
  • poils cassés ou clairsemés suite au léchage ou au mordillage excessif
  • mordillage des pattes
  • démangeaisons et infection des oreilles (otites)
  • éruptions cutanées
  • symptômes digestifs tels que production excessive de gaz, selles molles ou diarrhée

Diagnostic

Pour trouver la cause de l’allergie, on doit au départ, à l’aide d’une diète «hypoallergénique», confirmer ou éliminer la possibilité d’une allergie alimentaire. Nous savons maintenant qu’il peut y avoir un délai allant jusqu’à 10 semaines avant d’observer un arrêt des démangeaisons avec l’utilisation de la diète hypoallergénique (de fait, 25% des chiens ont une diminution des démangeaisons entre la 1ère et la 3ième semaine, 50% des chiens entre la 4ième et la 6ième semaine et 25% des chiens entre la 7ième et la 10ième semaine de diète hypoallergénique). De là l’importance de persister pendant au moins 10 semaines avant d’exclure le diagnostic d’allergie alimentaire! Durant ce temps, vous devez observer si le problème cutané (démangeaisons, etc.) s’améliore, reste stable ou se détériore. Si toutefois les démangeaisons de votre animal cessent avant la fin des 10 semaines, il sera alors inutile de continuer la diète «test» durant ces 10 semaines, car le diagnostic d’allergie alimentaire vraisemblable aura été établi.

 

Diète hypoallergénique

La composition idéale de la diète hypoallergénique utilisée pour le test consiste en une source de protéines (viande) que votre animal n’aura jamais mangée (car s’il n’y a pas été exposé au préalable, il n’y a aucune possibilité d’y être déjà allergique) et une source d’hydrates de carbone. Par exemple:

  • Chien: riz et pommes de terre bouillies ou lapin ou canard bouilli ou rôti
  • Chat: lapin ou canard bouilli ou rôti ± riz ou pommes de terre bouillies

Chez le chien, on choisit le riz comme source d’hydrates de carbone, car c’est économique et rarement allergénique. Encore une fois, selon les recommandations de votre vétérinaire, le riz pourrait être substitué par des pommes de terre bouillies. Des diètes hypoallergéniques commerciales existent également. Nous recommandons de faire le test avec la Z/D ultra de Hill’s ou celle proposée par votre vétérinaire.

L’allergène doit être absent complètement de la diète durant le test alimentaire, sinon il s’avérera inutile. Il est donc très important que RIEN D’AUTRE ne soit ingéré par votre animal.

Ces diètes sont conçues spécialement pour les chiens et chats qui souffrent d’allergie alimentaire. Elles conviennent à la majorité des cas, mais pas à tous. Tout en étant complètes et équilibrées, elles contiennent moins d’ingrédients que les nourritures habituelles et la source de protéines est généralement soit plus «exotique», soit hydrolysée (protéines scindées en plus petites particules, diminuant les risques d’allergie). Toutefois, on estime que jusqu’à 20 % des chiens souffrant d’allergie alimentaire peuvent être allergiques aux agents conservateurs ou autres additifs. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous conseillons fortement de faire le régime d’éviction avec la nourriture cuisinée maison, afin d’éviter que le test produise des résultats faussement négatifs. Voici des recommandations à suivre si vous décidez d’opter pour une diète d’éviction maison :

  • Faites bouillir la viande et n’ajoutez aucun assaisonnement. Exemple: beurre, margarine, huile, sel, épices, etc. Si la viande est bouillie, utilisez le bouillon pour cuire le riz brun ou les pommes de terre.
  • Si vous achetez votre viande chez le boucher, ne pas lui faire hacher (risques de résidus de bœuf…).
  • Assurez-vous qu’il ne reçoive aucunes vitamines, sucreries, restes de table, biscuits ou os en cuir brut, et qu’il n’ait aucun accès aux rebuts ménagers. Si nécessaire, le promener en laisse seulement et ne pas le laisser à l’extérieur sans surveillance.
  • Assurez-vous qu’il n’ait accès qu’à de l’eau de source: s’il boit habituellement dans la cuvette de la toilette, lui en éviter l’accès (si possible).
  • Utilisez du riz brun ou blanc (pas de riz instantané). Assurez-vous que le riz est bien cuit (sinon, il peut provoquer de la diarrhée).
  • S’il y a d’autres animaux à la maison, changez leur diète également, si nécessaire.
  • Si votre chien reçoit un traitement préventif contre le ver du cœur, avertissez votre vétérinaire. Si nécessaire, un médicament sans saveur de bœuf sera substitué pendant la durée du test.
  • À la fin des 10 semaines, consultez votre vétérinaire. Si, après 10 semaines de diète hypoallergénique, votre animal a toujours autant de démangeaisons, le test élimine la possibilité d’une allergie alimentaire. L’étape suivante probable sera le test d’allergie cutané.
  • S’il y a amélioration avec la diète hypoallergénique, le test suggère fortement une allergie alimentaire. Pour le confirmer, retournez à l’ancienne diète: s’il y a réapparition des démangeaisons (dans les quelques jours qui suivent), le diagnostic d’allergie sera alors confirmé.
  • À ce moment, il est suggéré de recommencer la diète maison jusqu’à ce que les démangeaisons disparaissent à nouveau. Puis, selon les recommandations de votre vétérinaire, vous pourrez essayer une des diètes commerciales «hypoallergéniques» que vous pouvez trouver chez votre vétérinaire.

Si vous choisissez une diète hypoallergène maison, elle ne sera généralement requise que pour la durée du test. Elle n’est pas équilibrée, mais ne crée pas de problèmes de santé si elle n’est utilisée que pendant une période maximale de 10 semaines. Toutefois, pour les animaux en croissance, nous préférons soit utiliser une nourriture  »hypoallergène » commerciale ou une diète hypoallergène maison supplémentée de vitamines et de minéraux, sans saveurs naturelles ou artificielles ajoutées, soit reporter le test lorsque la croissance sera terminée. De plus, la quantité de viande suggérée ci-dessous pour les chiens de grande taille est moindre que la quantité quotidienne optimale, mais votre animal n’en souffrira pas durant les quelques semaines que durera le test

Régime d’éviction maison pour chien

Quantité approximative de nourriture à donner chaque jour

Poids du chien Protéines (viande) en grammes Glucides (pommes de terre ou riz cuit) en ml
5 kg 75 – 125 250 – 500
10 kg 125 500 – 750
20 kg 200 1000 – 1250
30 kg 200 – 250 1500 – 2000
40 kg 250 2000
50 kg 325 – 400 2500

Régime d’éviction maison pour chat

Quantité approximative de nourriture à donner chaque jour

Poids du chat Protéines (viande) en grammes Glucide (pommes de terre ou riz cuit) en ml
3 kg 50 – 75 50 – 75
4 kg 75 – 100 75 – 100
5 kg 100 100

250 g ou 250 ml = 8 oz = 1 tasse = ~ 0,5 livres

Traitement

Si tout se déroule bien avec la diète commerciale hypoallergénique de votre choix, vous pourrez continuer à nourrir votre animal avec celle-ci indéfiniment. Sinon, il sera important de connaître l’ingrédient auquel votre animal est allergique. Pour commencer, nourrissez-le avec du riz et de l’agneau (ou autre source de protéines qu’il tolère) et équilibrez la diète avec de l’huile végétale, du calcium et des vitamines selon les recommandations de votre vétérinaire. Puis, à chaque semaine, un nouvel ingrédient (exemple: bœuf, produits laitiers, poisson, etc.) sera ajouté, jusqu’à ce qu’on observe la réapparition des symptômes. Aussitôt que l’ingrédient responsable de l’allergie sera découvert, une diète équilibrée qui ne contient pas ce dernier sera alors prescrite.

S’il y a résolution des démangeaisons avec le régime d’éviction, le diagnostic d’allergie alimentaire est fort probable. Pour le confirmer, il faut retourner à l’ancienne diète : s’il y a réapparition des démangeaisons dans les jours qui suivent, le diagnostic d’allergie alimentaire sera alors confirmé. A ce moment, il est suggéré de recommencer le régime d’éviction maison jusqu’à ce que les démangeaisons disparaissent à nouveau puis, selon les recommandations de votre vétérinaire, vous pourrez essayer une des nombreuses diètes commerciales hypoallergènes disponibles chez votre vétérinaire. En voici quelques exemples :

  • Hill’s Pet Products : * diète D/D : nourriture sèche (pour chiens), riz et œufs ou saumon ou canard; nourriture en conserve (pour chiens ou chats), agneau et riz. * Diète Z/D : protéines de poulet hydrolysées.
  • Royal Canin : * hypoallergique canard et pommes de terre ; * hypoallergique HP (pour chiens ou chats) nourriture sèche à base de protéines de soja hydrolysées pour chiens et chats.
  • Purina H-A Formula L-A : protéines de soja hydrolysées.

Incidence et signes cliniques

Typiquement, les chiens démontrent un fort attachement aux humains. Il n’est donc pas surprenant que certains développent de l’anxiété lorsqu’on les laisse seuls à la maison. Les problèmes les plus communément associés à l’anxiété de séparation sont la vocalisation excessive (90%), les comportements destructeurs (80%) et la miction/défécation inappropriées (55%).

Chez les chiens de tout âge, l’anxiété de séparation représente 5 à 21% des cas de référence. Chez les chiens gériatriques, cela représente 29 à 50% des cas.

Causes

L’anxiété de séparation («AS» ci-après) peut devenir sérieuse quand elle conduit à la destruction des biens du propriétaire, à de l’automutilation de l’animal ou à des plaintes des voisins.

L’apparition des problèmes coïncide souvent avec l’adoption d’un nouvel animal ou un changement soudain dans l’horaire du propriétaire, entraînant des absences prolongées ou des périodes de solitude à des moments différents auxquels l’animal était habitué. Les chiens placés seuls dans un nouvel environnement peuvent réagir à l’absence de familiarité ou à la nouveauté des lieux. La séparation peut amener des excès de vocalisation, tandis que la peur se traduira souvent par une réponse silencieuse.

Les activités destructrices se font habituellement près des entrées et des sorties de la maison et sont souvent dirigées contre des biens qui appartiennent au maître et qui portent l’odeur de celui-ci, tels que livres, habits, ou mobilier. Les propriétaires ont souvent tendance, à tort, de croire que leurs compagnons cherchent à les punir pour les avoir laissés seuls. Ils punissent et corrigent l’animal, ce qui ne fait qu’augmenter l’anxiété du chien. En fait, la destruction est une réponse directe à l’anxiété ou le résultat d’un essai par l’animal de sortir de son «confinement».

La plupart des activités destructrices se produisent dans les 30 minutes suivant le départ du propriétaire, alors que l’anxiété et l’excitation du chien sont à leur maximum. L’excitation diminue ensuite graduellement dès le départ du propriétaire. Toutefois, il peut y avoir une composante cyclique interne survenant toutes les 20 à 30 minutes. L’animal peut alors reprendre ses activités destructrices. L’excitation peut aussi réapparaître si l’animal est sujet à des stimulus externes tels que des bruits.

En plus de la vocalisation excessive, des comportements destructeurs et de l’élimination inappropriée, les chiens peuvent également démontrer des signes physiques reliés à une stimulation du système nerveux autonome tels que de l’hypersalivation, de la nausée et de la diarrhée. Le bâillement, le léchage excessif, l’automutilation, l’hyperactivité générale et les comportements prédateurs (sauter sur des objets, les attraper et les secouer férocement) peuvent également faire partie des signes observés.

Attention, ce n’est peut-être pas de l’anxiété de séparation…

L’AS doit être différenciée des autres causes d’élimination inappropriée, de comportements destructeurs et de vocalisation excessive. Le signalement de l’animal, la description du problème ainsi que le comportement du chien en présence du propriétaire sont généralement de bonnes sources d’informations afin d’établir un diagnostic précis.

Chez les jeunes chiens, l’élimination inappropriée est généralement due à un entraînement incomplet ou inadéquat, ou tout simplement à des absences trop prolongées pour lui permettre de contrôler son élimination. Le marquage urinaire, spécialement chez les mâles non castrés, la miction de soumission ou secondaire à de l’excitation et l’élimination associée à des peurs, des phobies ou de l’anxiété de séparation sont d’autres considérations.

Les chiots éprouvent un grand besoin de jouer, d’explorer et de mastiquer. La destruction peut être un jeu et reliée aux situations suivantes:

  • Besoin de dépenser un surplus d’énergie
  • Manque de stimulation de l’environnement
  • Changement de dentition
  • En réponse à de la peur, de l’anxiété incluant l’AS

Les chiots confinés dans des endroits où ils ne se sentent pas confortables et en sécurité peuvent tenter de fuir et de briser les barricades. Les chiens adultes peuvent être destructeurs pour à peu près les mêmes raisons que les chiots, spécialement s’il s’agit d’individus très actifs. Des problèmes médicaux ou de la dysfonction cognitive peuvent occasionner et contribuer à des comportements destructeurs, au pica (trouble du comportement alimentaire caractérisé par l’ingestion durable de substances non nutritives) et même à l’AS. De plus, l’agression territoriale et les phobies reliées aux bruits peuvent mener à la destruction, la tentative de fuite ou la vocalisation excessive en l’absence du propriétaire.

La vocalisation excessive chez le chiot peut être une composante du jeu ou de l’agression. Les comportements territoriaux, la recherche constante d’attention, l’anxiété, les conflits, les phobies et le renforcement positif du propriétaire face à ces comportements peuvent conduire à de la vocalisation excessive qui devra être différenciée de l’AS. Les conditions médicales incluant la perte de l’ouïe et le syndrome de dysfonction cognitive doivent aussi être considérés chez les vieux chiens qui présentent de la vocalisation excessive.

Évaluation clinique

Lorsqu’un chien présente un ou plusieurs signes cliniques pouvant être reliés à l’AS, le clinicien doit initialement déterminer s’il n’y a pas présence de problèmes médicaux concomitants basés sur l’historique, les signes cliniques, l’examen physique et les tests de laboratoire. Par la suite, il sera nécessaire d’éliminer les autres causes comportementales. Alors que l’histoire du propriétaire est généralement suffisante, un enregistrement du chien (vidéo, audio) peut s’avérer utile.

Étant donné que le problème provient d’un attachement excessif au propriétaire, le chien souffrant d’AS ne démontre pas de comportements indésirables en présence de son propriétaire. Les problèmes surviennent lorsque le propriétaire est absent de la maison ou lorsqu’il est à la maison mais ignore totalement son animal. Les chiens qui, volontairement, se cachent de leurs propriétaires pour détruire ou éliminer ne sont pas considérés comme des candidats à un diagnostic d’AS. Quand les propriétaires sont à la maison, le chien recherche souvent le contact physique avec son maître ou quémande constamment de l’attention. Malheureusement, les propriétaires ont tendance à renforcer la recherche d’attention en y donnant suite, ce qui ne fait qu’amplifier le problème.

Lorsque le propriétaire se prépare à partir, l’animal peut démontrer des signes d’hyperactivité (faire les cent pas, agitation, pleurnichements) ou de dépression (immobilisme et refus de se déplacer). Quand le propriétaire revient, le chien l’accueille avec une agitation excessive ou peut démontrer de la peur (si le chien a déjà été puni au retour du maître dans le passé).

Actions préventives immédiates

Étant donné que la correction et la résolution de l’AS requièrent un engagement certain en temps et en efforts, certaines actions préventives immédiates doivent être entreprises dans le but de permettre au propriétaire de vivre avec le problème. Malheureusement, la plupart de ces actions préventives ont tendance à aggraver l’anxiété du chien. Il peut être utile de temporairement confiner le chien dans une cage ou une pièce quelconque. Le choix de l’endroit devient important. Cet endroit ne doit pas intensifier l’anxiété du chien. La pièce préférée du chien ou l’endroit où il est habituellement nourri s’avère souvent le lieu le plus indiqué. (L’entraînement du chien à rester calme et silencieux dans cet endroit fait aussi partie de la méthode d’entraînement expliquée ci-après).

D’autres chiens réagiront plus positivement à l’utilisation d’une muselière «Basket type» lorsque le propriétaire est absent, permettant ainsi de lui donner libre accès à la maison. Les détecteurs de mouvements, matelas à impulsions électriques, trappes ou ballons qui éclatent au contact peuvent être utilisés comme pièges dans les endroits à problèmes.

 

Les produits qui sont mauvais au goût peuvent être effectifs si le chien les a suffisamment en aversion. Les colliers anti-aboiement peuvent être efficaces pour réduire la vocalisation excessive, mais performent mieux après l’élimination de l’anxiété sous-jacente. Des propriétaires peuvent amener leur chien au travail ou trouver un voisin, ami ou centre de pension pour chiens qui le prendra en charge durant la période de « ré-entraînement » initiale.

Enregistrement de la période de départ et de la réaction du chien

Un agenda écrit est utile pour étudier le problème et développer un programme d’entraînement approprié. Les éléments communs aux départs où il y a eu absence avec un minimum de destruction doivent être étudiés pour déterminer ce qui fonctionnerait pour réduire l’anxiété de l’animal. Avec l’utilisation d’un enregistrement vidéo ou audio, il peut être possible d’obtenir des indices importants au sujet de l’activité du chien durant l’absence du propriétaire (durée des comportements non désirés, sévérité, moment de l’épisode, etc.) En observant les réactions du chien suivant les départs, il peut être possible de mieux établir un programme de prévention et un traitement basé sur les besoins individuels de l’animal. En plus, un système d’enregistrement donnera l’opportunité de mieux évaluer le progrès obtenu avec le traitement institué et de le modifier au besoin.

Enseigner l’indépendance et établir une zone de confort

Tant et aussi longtemps que le chien qui souffre d’AS suit continuellement (ou est encouragé à le faire) son propriétaire ou obtient de l’attention sur demande, il sera incapable de tolérer de s’en séparer et ce, peu importe la durée. Ainsi, la portion la plus importante du programme de correction de l’AS consiste à entraîner le chien à relaxer seul, éloigné de son propriétaire, lorsque la famille est à la maison.

En réalité, les chiens qui ne peuvent s’adapter à la séparation de leurs propriétaires lorsqu’ils sont à la maison ne toléreront pas les départs de ces derniers. Ainsi, tous les membres de la famille doivent obligatoirement s’abstenir de donner de l’attention ou des récompenses sur demande du chien (Il n’y a rien de gratuit!). Lorsque l’animal quémande de l’attention (ex.: demander de la nourriture ou demander de jouer) c’est de l’inattention qu’il devrait recevoir ( ex.: se lever debout, quitter la pièce et même fermer une porte). Une autre alternative sera de décourager ce comportement en utilisant une distraction quelconque (ex.: Klaxon à air, vaporisation d’eau ou d’air comprimé) ou de demander au chien de se coucher dans sa zone de confort ou, tout au moins, à une certaine distance du propriétaire. Le chien doit mériter chaque récompense, spécialement l’attention, soit en répondant à une commande, soit en relaxant tranquillement à une certaine distance de son propriétaire.

Par la suite, on doit enseigner au chien (en utilisant un entraînement avec un système de commande-récompense) à rester tranquille dans sa zone de confort (ex : son lit, son coussin ou sa cage). Ce même endroit peut être utilisé durant les entraînements aux départs. La sélection d’une zone appropriée pour le repos et l’entraînement constitue une composante importante du programme de correction de l’AS.

Premièrement, si l’animal se sent confortable et en sécurité dans cette zone, ceci peut contribuer et aider à le rendre plus calme et moins tendu. L’endroit où l’animal aime se coucher et l’endroit où on le nourrit fonctionnent généralement bien. Si cet endroit est à proximité d’un téléviseur, DVD ou d’une radio, ces derniers peuvent être utilisés comme indices de confort pour aider à distraire et calmer le chien et peuvent également aider à servir d’écran sonore aux stimulus audibles associés avec les départs.

Deuxièmement, si la zone de confort est éloignée de la porte d’entrée ou de sortie (et en plus se trouve dans un endroit où il est plus difficile d’entendre et d’observer les stimulus déclencheurs de l’anxiété), le propriétaire est alors capable de quitter sans même alerter le chien.

Troisièmement, si une pièce à l’épreuve des chiens ou une cage sont utilisées, l’animal peut être tenu à l’écart des zones où les problèmes risquent de se produire. Laisser de la nourriture accessible, des friandises, des jouets mastiquables ou le lit préféré de l’animal, allumer le téléviseur, la radio, le DVD, peuvent contribuer à relaxer l’animal, le réconforter et l’occuper.

Si le propriétaire est incapable de quitter son animal sans que ce dernier ne tente de le suivre ou ne démontre des signes de détresse, un programme d’entraînement plus formel devra être mis en place (Down-stay program).

Bien que ce genre de programme doive prendre place en différentes localisations dans la maison, entraîner le chien à rester dans sa zone de confort constitue l’étape la plus importante. Les étapes d’entraînement consistent à enseigner au chien à s’asseoir et à se coucher en place pour une minute, puis de rester en place lorsque le propriétaire marche progressivement plus loin pour une minute et, ultimement, rester en place pour 15 minutes ou plus lorsque le propriétaire quitte la pièce. Pour les premiers entraînements, des récompenses en nourriture peuvent être données en même temps qu’une caresse pour chaque réponse positive de la part de l’animal. Lorsque l’animal répond rapidement à la nourriture, cette récompense sera donnée de façon intermittente. Certains propriétaires devront procéder très graduellement. L’entraînement a été un succès lorsque le chien reste pour une période de 15 à 30 minutes, alors que le propriétaire quitte la pièce et s’engage dans sa routine journalière. De plus, le chien ne doit plus quémander de l’attention ou s’asseoir à proximité de son propriétaire, sauf si ce dernier l’a invité à le faire.

Identifier et éliminer les indices associés avec les départs

Les chiens identifient rapidement les indices associés avec le départ imminent de leur propriétaire. Ces indices à eux seuls peuvent alors causer de l’anxiété chez le chien avant même qu’il y ait départ du propriétaire. Éliminer ces indices de départ peut prévenir l’amorce de l’AS.

Un bon nombre de ces indices peut être prévenu ou évité facilement avec un peu de planification. Certains indices peuvent être complètement éliminés. Par exemple, le lunch peut être préparé la soirée précédente, les vêtements de travail portés au bureau seulement, les clés, le porte- document ou les bottes peuvent être laissés dans la voiture, etc. On peut quitter la maison par une autre porte ou laisser la voiture chez le voisin.

Allumer la radio, utiliser une cage, dire au revoir au chien peuvent devenir des indices évidents de départ s’ils sont continuellement associés avec celui-ci. Si le chien mange un repas, mastique son jouet préféré ou est couché dans sa zone de confort avec la télévision ou la radio allumée, il peut être possible de se brosser les dents, revêtir ses habits de travail et finalement partir alors que le chien est occupé et calme.

Pour tous les indices qui ne peuvent être évités, le chien doit apprendre que leur présence ne signifie pas nécessairement qu’un départ est imminent. Exposer le chien à ces indices sur une base régulière lorsque le propriétaire est à la maison et associer ces indices à des événements plaisants tels que le repas, les jeux, les friandises, l’affection et les sessions d’entraînement va prévenir l’association de ces indices uniquement avec les départs.

Établir des indices de réconfort et apportant le calme.

Tout comme le chien associera certains indices aux départs, il peut apprendre à associer d’autres indices aux périodes de repas, de jeux, de relaxation et de non départ. Ces indices peuvent alors être utilisés pour calmer et distraire le chien. Les endroits utilisés pour les repas et les périodes de repos peuvent aider à calmer et distraire le chien. Durant les sessions d’entraînement ou lorsque le chien se repose tranquillement sur son lit ou son coussin, des indices calmants additionnels peuvent être introduits. Un CD, DVD, radio, horloge, jouets spécifiques, couverture avec nouveau parfum, peuvent être utilisés.

Départs graduels

Lorsque le chien a été désensibilisé aux indices de départ, le propriétaire doit pratiquer de courts départs. Le chien doit être exercé, placé dans sa zone de confort ou dans sa cage, introduit aux indices calmants et ensuite ignoré jusqu’à ce qu’il soit calme ou occupé. Cet entraînement est simplement une extension des sessions d’entraînement où l’on a enseigné au chien à rester en place lorsque le propriétaire quittait la pièce. Les premiers départs courts doivent être juste assez longs pour permettre de quitter la maison et de revenir sans que l’animal ne démontre de symptômes d’anxiété. Dépendamment du degré de tolérance du chien, le premier départ peut durer de quelques secondes à quelques minutes et la durée des départs subséquents doit être graduellement augmentée et ce, au hasard (ex : 2 minutes, 5, 3, 7, 4, 2, 7, 10, 3, 15, etc.). Après un certain nombre de courts départs, quelques longs départs peuvent être intercalés.

Et dans la voiture?

Il est à noter que plusieurs chiens qui détruisent à la maison peuvent rester seuls dans une voiture sans devenir anxieux et destructeurs. Les principales raisons de cet état de fait sont les suivantes: En premier lieu, il est fort possible que les premières expériences dans la voiture n’aient pas été associées avec un départ, ce qui fait que le résultat final fut un voyage agréable et relaxant. Deuxièmement, étant donnée la nature même des voyages en voiture, le chien est habitué à être ignoré durant le voyage et il apprend ainsi à rester calme, s’attendant à de l’inattention de son propriétaire. Troisièmement, quand le propriétaire se décide finalement à laisser son chien seul dans l’auto pour une première fois, il y a de bonnes chances que la durée soit relativement courte. De plus, le propriétaire laissera son chien seul à nouveau dans la voiture pour des périodes plus longues seulement si l’animal n’a pas démontré de signes d’anxiété. En fait, sans le savoir, le propriétaire a entraîné son chien avec une technique de départ graduel.

Les vrais départs

Au moins 30 minutes avant le départ, le chien doit être exercé vigoureusement et recevoir une séance d’entraînement. Par la suite, le chien doit être envoyé dans sa zone de confort ou dans sa cage et ignoré. Il faut alors mettre disponibles tous les indices de relaxation (CD, couverture, etc.) et le propriétaire doit éviter tout indice susceptible d’indiquer un départ imminent. Le propriétaire doit quitter la maison de la même manière qu’expliqué précédemment, c’est-à-dire le «down-stay program» et les départs graduels. La même routine doit aussi être exécutée les jours où le propriétaire reste à la maison.

Il est important de faire tout ce qui est possible pour distraire le chien et le garder occupé pendant que le propriétaire quitte la maison. Les chiens qui sont fortement motivés par la nourriture ou les jouets mastiquables peuvent s’améliorer considérablement par cette seule étape. Une manière simple d’augmenter l’intérêt des jouets ou des friandises est de les offrir uniquement lorsque l’animal est dans sa zone de confort ou de confinement. Par exemple, le temps de repas principal peut être changé pour le temps de départ et au lieu de servir un seul bol de nourriture, on peut cacher des friandises dans la nourriture qui sera distribuée dans plusieurs bols, boîtes, ou enfouie à l’intérieur de certains jouets mastiquables. On peut aussi utiliser des jouets ou contenants bourrés de nourriture ou de friandises, des cordes de dentition trempées dans du bouillon ou enduites de tartinade quelconque. Le beurre d’arachides, la viande, le poisson, le fromage à tartiner et la nourriture en conserve pour chien congelée peuvent augmenter l’attirance et le temps que l’animal passera à mastiquer les objets enduits. Adopter un nouvel animal, faire écouter l’émission télévisée préférée, le CD ou DVD sont tous des trucs qui aident à distraire le chien.

Au retour à la maison, le chien doit être ignoré jusqu’à ce qu’il soit calme. Punir l’animal pour des comportements non désirés ne réduira pas leur fréquence et augmentera encore plus l’anxiété du chien. Un confinement partiel, des barricades, des pièges peuvent être utilisés pour garder l’animal à l’extérieur des zones où des problèmes potentiels peuvent survenir.

Traitement utilisant une médication

La médication peut être particulièrement utile, spécialement durant l’entraînement initial aux départs. Même si plusieurs chiens démontrent de l’amélioration avec seulement une thérapie comportementale, les chiens recevant un antidépresseur tricyclique (telle que la Clomipramine) de façon concomitante avec la thérapie comportementale démontrent une amélioration plus rapide et une fréquence d’amélioration et de disparition des signes d’AS augmentées. Il est à noter que l’utilisation de la Clomipramine seule est rarement efficace dans le traitement de l’anxiété de séparation, tandis que la thérapie comportementale seule peut amener des résultats.

Établissez de bonnes habitudes alimentaires dès le début. Le régime alimentaire de votre chiot va influencer son état de santé, son développement, son apparence et son attitude. La façon dont vous le nourrissez aura de l’influence sur beaucoup de ses comportements; de l’apprentissage de la propreté au quémandage. Il est primordial d’éviter le gain de poids excessif, car ceci peut prédisposer l’animal à l’obésité et aux problèmes de santé qui y sont reliés. Voici donc quelques conseils pour vous aider à prendre un bon départ :

  • Choisissez la nourriture de votre chiot soigneusement :

Beaucoup de mauvaises informations circulent sur le marché en ce qui a trait à la nourriture pour chiots. Nous comprenons que ce soit quelque peu déroutant, surtout avec toutes les campagnes de promotion dont vous inondent les compagnies concurrentes. Le vieux proverbe selon lequel vous en avez pour votre argent s’applique probablement plus à la nourriture pour animaux de compagnie qu’à tout autre produit! Nous vous encourageons à ne pas comparer les différentes nourritures en utilisant l’analyse garantie apparaissant sur les étiquettes. Elle constitue en effet une analyse chimique seulement, et mesure les quantités brutes (minimum et maximum) des éléments nutritifs contenus dans les nourritures. Elle ne vous apprend rien sur la qualité et la digestibilité des ingrédients. N’hésitez pas à nous téléphoner si vous avez quelques questions relativement au régime de votre chiot. Nous ne désirons pas vous vendre une nourriture dont vous n’avez pas besoin. Nous nous intéressons à la santé et au bien-être de votre chiot. Nous avons à cœur de vous aider à mieux comprendre les différences entre les nourritures et l’impact qu’elles peuvent avoir sur votre chiot.

  • Ne nourrissez pas votre chiot à volonté :

Nourrir votre chiot à volonté signifie essentiellement qu’il peut manger autant qu’il veut. Cette façon d’alimenter peut entraîner des troubles digestifs (vomissements et diarrhée), des difficultés lors de l’apprentissage de la propreté et de l’obésité. Servez des rations mesurées de 2 à 4 fois par jour, jusqu’à ce que le chiot ait atteint au moins l’âge de 6 mois. Par la suite, 2 à 3 repas par jour sont suffisants. Enlevez toute nourriture laissée dans le bol au bout de 20 à 30 minutes. Continuez à lui donner la même portion au prochain repas. Si vous observez que votre chiot ne finit jamais ses repas, mais semble par ailleurs bien se porter, diminuez sa ration totale quotidienne. Par contre, même si votre chiot dévore ses repas en quelques minutes, ne lui donnez pas plus de nourriture.

  • Pesez votre chiot et mesurez son état de chair à chaque semaine :

Utilisez un pèse-personne au besoin. Certains chiots de grande ou de très grande taille présentent une courbe de croissance très abrupte; leurs besoins alimentaires peuvent changer rapidement dans un court laps de temps. Pour mesurer son état de chair, la meilleure façon de procéder est de vous tenir debout au-dessus de l’animal et de vérifier si vous voyez facilement sa taille derrière la cage thoracique. Lorsque l’état de chair est idéal, vous devriez être capable de sentir les côtes, mais non de les voir et la taille devrait, par ailleurs, être très visible. Si le chiot est trop mince, on peut voir et sentir les côtes et les os du bassin. Si l’animal souffre d’embonpoint, la taille disparaît et les côtes sont difficiles à sentir au toucher. Si l’animal commence à prendre trop de poids ou à grandir trop rapidement, il faudra réduire sa ration quotidienne.

  • Évitez de donner au chiot de vos aliments :

En établissant dès le début que votre nourriture lui est interdite, vous réduisez les chances que votre animal en quémande et les risques d’obésité. Vous diminuerez également les chances que votre chien devienne capricieux. Si vous devez donner à votre chien de la nourriture de table, optez pour de petites quantités d’aliments à faible teneur en calories comme les légumes, le riz, etc. Mettez-les toujours dans le bol de votre chiot. Ne le nourrissez jamais directement de la table.

  • Apprenez à connaître les gâteries animales nutritives :

Nous aimons tous gâter nos chiots. Cela nous aide à les rendre plus sociables, à les dresser et simplement à leur montrer notre affection. Il y a plusieurs sortes de gâteries présentement sur le marché. N’hésitez pas à nous demander quelles gâteries maison ou emballées seraient le plus appropriées. Et rappelez-vous que plusieurs gâteries vendues en magasin contiennent plus de calories que vous en trouveriez dans ½ tasse de nourriture pour chiots! Nous pouvons vous recommander des gâteries peu caloriques et pauvres en sel.

  • Utilisez les repas comme des occasions d’initier votre chiot à la propreté :

Les chiots éliminent normalement 5 à 15 minutes après leur repas. Par conséquent, après avoir nourri votre chiot, emmenez-le dehors à l’endroit où vous aimeriez qu’il fasse ses besoins et attendez le moment magique. Puis, complimentez-le pour un travail bien fait! Les chiots ont aussi besoin d’éliminer après les siestes et les jeux. Tirez-en avantage en montrant à votre chiot à être propre et en évitant ainsi les accidents!

  • La nourriture constitue un excellent outil de dressage :

Demandez-nous de vous parler des récompenses sous forme de nourriture. Celles-ci rendent le dressage plus facile et positif pour vous et votre chiot.

  • Nourrissez votre chiot dans un endroit calme. Évitez de le nourrir avant ou juste après une séance d’exercice :

Ceci vous aidera à établir une régularité, à diminuer l’énervement entourant les repas et à réduire les risques de troubles gastro-intestinaux. En effet, en présence d’autres animaux et/ou personnes, certains chiens ont tendance à trop manger ou à le faire trop rapidement.

  • Changez de nourriture graduellement :

Si vous changez la nourriture de votre chiot, mélangez de petites quantités de la nouvelle nourriture à l’ancienne pendant les premiers jours. Vous pouvez ensuite augmenter graduellement les quantités de la nouvelle nourriture.

 

  • Évitez toutes formes de suppléments :

On rencontre présentement plus de problèmes reliés à la suralimentation qu’à la sous-alimentation.

  • Ne servez aucun os :

Ils peuvent causer des perforations de l’intestin. Offrez plutôt des jouets résistants (ex : Kong) pour combler le besoin de gruger de votre chiot.

Malgré que le sentiment de jalousie chez le chien relève plus du mythe que de la réalité, il est vrai que l’arrivée de bébé peut susciter une réaction de la part de votre chien, surtout reliée au changement de routine et d’habitudes. C’est pourquoi il est important de changer la routine le plus tranquillement et doucement possible et le plus tôt avant l’arrivée de bébé, afin que tous les évènements ne soient pas reliés à l’enfant dans la tête du chien. Le mieux nous sommes préparés, mieux se passera la transition!

 

Si nous ne pouvons respecter les endroits habituels du chien, où son lit et ses bols se trouvent déjà, il sera important de déterminer rapidement quelle place dans la maison pourra être attribuée à 100% au chien et ne changera pas à l’arrivée du bébé. L’utilisation de la cage peut être intéressante dans le sens où c’est un signe clair que quand le chien s’y repose, nous ne devons pas le déranger. Cela lui procurera un environnement à lui, tranquille et sécuritaire, où il peut se réfugier s’il se sent dépassé par les évènements.

 

Vous devrez déterminer si vous acceptez que le chien vienne dans la chambre du poupon, avec vous seulement, ou s’il n’y a pas accès du tout. Il est plus efficace d’éduquer le chien à ne pas entrer que de lui barrer l’accès mécaniquement, puisque cela laisse place à l’oubli. S’il a le droit d’entrer, ce n’est qu’en votre présence, lorsqu’il est calme et il ne doit pas quitter la pièce avec un objet ne lui appartenant pas. Évitez que les jouets du chien ressemblent à ceux du bébé.

 

Coupez peu à peu le temps que vous accordez à votre chien et essayez d’adopter un horaire qui va ressembler le plus possible à ce que vous aurez comme horaire, une fois le bébé arrivé. Gardez-vous une ou deux périodes de 5 à 10 minutes par jour strictement pour le chien, afin qu’il sache qu’il y aura du temps pour lui à tous les jours et qu’il ne se sente pas délaissé. Habituez-le tôt à jouer par lui-même (bols interactifs, os à gruger, recherche de nourriture dans la maison). En commençant ce nouvel horaire durant la grossesse, les changements risquent moins d’être associés au bébé et faciliteront la cohabitation.

 

Si votre chien tire en laisse, c’est le moment de lui apprendre à marcher au pied, afin de pouvoir l’emmener avec vous lors des promenades en poussette. Même chose si votre chien saute ou gère mal son excitation. C’est le moment de lui apprendre qu’il est beaucoup plus payant pour lui d’être calme et en contrôle de ses émotions, soit en le caressant seulement lorsqu’il est assis, ou en lui lançant les croquettes de son repas lorsque son état d’esprit est calme et détendu. Il apprendra que les sauts et l’excitation sont ignorés alors que le calme est récompensé.

 

Entre l’accouchement et l’arrivée à la maison, il est recommandé de faire sentir un objet ayant appartenu au bébé afin que le chien reconnaisse et s’habitue à l’odeur. Demandez à quelqu’un de nourrir et promener votre chien avant votre arrivée à la maison, il sera ainsi plus calme lors des présentations. Il sera important de laisser le chien venir au bébé et présenter l’enfant par les pieds et NON LE VISAGE. Si le chien s’excite, on se lève ou on recule, mais on ne le repousse pas, geste qui pourrait causer de la méfiance face à l’enfant. On peut garder le chien en laisse pour la présentation, question d’avoir une certaine prise sur lui. Restez calmes! Lorsque l’interaction est bonne, on récompense le chien verbalement et en le flattant, ce qui associera le bébé à du positif.

 

On peut parler et flatter le chien davantage quand le bébé est autour, pour entretenir le sentiment que bébé = positif et attention de maman. Amenez le chien avec vous voir bébé quand il pleure, le chien se sentira inclus.

 

Plus tard, il sera important d’apprendre à l’enfant qu’on ne dérange pas le chien dans son lit ou dans sa cage, ni pendant qu’il mange ou qu’il gruge tranquillement. L’enfant ne doit pas être laissé seul avec le chien avant l’âge de 10 ans, car il est trop petit pour être alerte aux différents signaux d’inconfort que le chien pourrait lui envoyer et ainsi risquer de se faire mordre. Le chien reste un animal avec ses propres moyens de communication et son propre tempérament.

Les chiots et les chatons sont de nature curieuse, ce qui parfois peut leur causer de sérieux ennuis. Voici quelques conseils pour rendre votre maison plus sécuritaire pour le nouveau membre de la famille.

En état de choc : Les jeunes animaux adorent mâchonner tout ce qui leur tombe sous la patte. Gardez les fils électriques hors de leur portée ou vaporisez un répulsif pour animaux.

Mourir d’envie : Certains animaux raffolent du chocolat. Toutefois, le chocolat peut être dangereux car il contient de la théobromine, un puissant stimulant, toxique pour les animaux. Les sucreries, les gâteaux et les biscuits peuvent également déranger le système digestif des chatons et des chiots et provoquer des diarrhées et des vomissements parfois très graves.

Un cadeau empoisonné : Ne donnez jamais d’os de dinde ou de poulet, ni de restants de côtelettes à votre animal car il pourrait se blesser sérieusement en mangeant des éclats d’os.

Un meurtrier dans la maison : Gardez sous clef tous les nettoyants javellisants, solutions d’amoniaque, désinfectants, débouche-tuyaux, produits à récurer le four, peinture, essence et mort-aux-rats.

Vérifiez l’antigel : Les animaux sont attirés par l’odeur et le goût sucré de l’antigel. Rangez-le hors d’atteinte, serrez bien le bouchon et essuyez tout produit renversé sur le sol. Le liquide à lave-glace contient aussi de l’antigel. Comme la chaleur dégagée par le moteur convient parfaitement aux chatons, n’oubliez pas de klaxonner pour réveiller les boules de poils endormies sous le capot.

Des pousses à repousser : De nombreuses plantes sont toxiques, dont les lis, le philodendron, le dieffenbachia, la colocasie, l’eucalyptus, les plantes araignées, l’azalée, l’herbe à puces, l’amaryllis, le pyracanthe, le laurier-rose, le buis, le cerisier de Jérusalem et les bulbes.

Interdiction de marcher sur la pelouse : Si vous traitez votre pelouse avec des produits chimiques, éloignez les animaux. Toujours lire et bien suivre le mode d’emploi.

Déjà si grand : Les chiots et les chatons grandissent rapidement. Un collier (ou un harnais) trop petit peut causer de graves blessures.

Éviter les produits de santé pour rester en santé : Les cosmétiques, shampoing, crèmes pour la peau, solutions pour permanente, dépilatoires, crèmes solaires, de même que les somnifères, les antihistaminiques, l’aspirine et l’acétaminophène sont tous potentiellement mortels pour les animaux.

Ce n’est pas un jouet : Ne laissez traîner aucun sac de plastique. Les jeunes animaux curieux, surtout les chatons, peuvent suffoquer.

Attention c’est chaud : Prenez garde aux fers à repasser, aux cafetières et aux appareils de chauffage. Les chiots et les chatons sautent chaque jour plus haut.

Un animal à la mer : Le bain tourbillon et la piscine doivent être couverts en tout temps. Les chatons et même les jeunes chiens peuvent y tomber et ne plus pouvoir en sortir.

Le temps des Fêtes : Gardez toutes les décorations d’anniversaire et surtout celles de l’arbre de Noël hors de portée de votre jeune animal.

Un âtre n’est pas un antre : Placez toujours un écran devant le foyer.

Comme vous avez une grande bouche : Règle générale, tout objet assez petit pour entrer dans la gueule est dangereux. Prenez garde aux mégots de cigarettes, aux bandes élastiques, aux ballons, aux aiguilles, aux bouts de fils, aux cordes, aux rubans et même aux bas de nylon. Tout ce qui entre doit nécessairement ressortir, souvent par chirurgie.

C’est agréable de pouvoir profiter de l’été avec son animal favori. Pourtant, c’est la saison où votre compagnon est le plus exposé aux blessures et aux problèmes de santé causés par la chaleur. Voici donc quelques conseils pour vous permettre de passer l’été bien au frais.

Surveillez les signes de coup de chaleur : Halètement accéléré, peau brûlante, soubresauts musculaires, regard hébété. Enveloppez-le dans une serviette d’eau fraîche, pas froide. Dans les cas graves, placez-le dans une baignoire. Un coup de chaleur peut être fatal. Venez consulter dès que possible.

Ne laissez jamais votre animal dans une voiture en stationnement : Même si vous laissez les fenêtres entrouvertes ou si vous vous stationnez à l’ombre. Par une belle journée à 21°C, la température à l’intérieur de l’auto peut grimper à plus de 65°C en quelques minutes. C’est extrêmement dangereux! Et c’est la première cause de coup de chaleur.

Respectez votre programme de vaccination : La saison estivale est la période où la plupart des animaux de compagnie entrent en contact avec d’autres animaux dans les parcs, les terrains de camping, etc.

Assurez un approvisionnement constant d’eau fraîche : Les chiens ne transpirent que par les coussinets de leurs pieds et par halètement. L’évaporation par les surfaces humides de leur gueule et de leur museau aide à abaisser leur température corporelle.

Arrêtez les parasites externes avant qu’ils ne piquent : Les puces, les tiques et les mites se multiplient rapidement par temps chaud et humide. Consultez-nous pour un programme de prévention.

Éliminez également les parasites internes : Assurez-vous que votre chien a passé un test de dépistage du ver du cœur et qu’il suit un programme préventif contre les vers du cœur et les parasites gastro-intestinaux.

Faites attention aux pavés chauds et aux plages : Les pattes sont sensibles aux brûlures.

Prévoyez un endroit frais : Pour les animaux d’intérieur, faites circuler l’air à l’aide d’un ventilateur à l’épreuve des enfants ou d’un climatiseur. Fournissez de l’ombre aux animaux gardés à l’extérieur. Aspergez-les à l’occasion avec un boyau d’arrosage… Ils sauront l’apprécier.

 

Les rues ne sont pas sûres : Ne laissez pas votre animal vagabonder. Assurez-vous qu’il est bien enregistré auprès de la SPCA, c’est obligatoire. Durant l’été, nous voyons 2 fois plus de blessures causées par des batailles et des morsures. Et, bien sûr, votre animal ne fait pas le poids contre une automobile.

Votre jardin n’est pas sans danger non plus : Méfiez-vous des insecticides et des herbicides. Lisez attentivement les précautions d’utilisation des produits chimiques pour pelouses et jardins et éloignez les animaux des endroits fraîchement traités. Si un animal entre en contact avec des produits chimiques, lavez-lui les pattes, l’abdomen et la poitrine, puis communiquez avec nous.

Brossez après chaque promenade : Le brossage, qui permet de soulever les poils et de voir l’état de la peau, aide au dépistage hâtif des parasites et des infections cutanées.

C’est la saison des allergies : Les gens éternuent. Les animaux se grattent. Parmi les agents allergènes les plus fréquents chez les animaux, on compte le pollen, la pelouse et les mauvaises herbes. Si votre compagnon se gratte à l’excès ou se mordille les pattes, venez lui faire passer un examen. Nous pourrons mettre sur pied un programme qui l’aidera.

Surveillez l’exercice et le régime alimentaire : N’encouragez pas l’exercice durant les heures les plus chaudes de la journée. Laissez votre animal manger moins. Une suralimentation peut conduire à une surchauffe.

Les chiens ne sont pas tous comme des poissons dans l’eau : Les animaux qui vont à l’eau pour la première fois doivent y être lentement habitués, jamais poussés. Ne les laissez pas boire l’eau des piscines, des ruisseaux ou de l’océan. Après une baignade, rincez-les. Le sel et les minéraux peuvent endommager le pelage d’un chien.

Un coup de soleil, ce n’est pas une partie de plaisir : C’est douloureux! Les chiens à poil court et ceux à peau rose et à poil blanc sont particulièrement sensibles. Limitez l’exposition de ces animaux au soleil.

Il y a différentes sortes de convulsions. Chez le chien, la cause la plus fréquente est l’épilepsie idiopathique (ce qui signifie qu’aucune cause n’est identifiable). Ceci est par contre très rare chez le chat. L’épilepsie se manifeste généralement entre l’âge de 6 mois et 3 ans et peut être héréditaire chez un bon nombre de races. La reproduction des animaux affectés est donc déconseillée.

Les crises, qui sont la plupart du temps généralisées, de type tonique-clonique (c’est-à-dire que l’animal inconscient devient rigide et a des contractions musculaires rythmiques), durent généralement 1 à 2 minutes. Elles peuvent néanmoins n’être que focales, ou bien généralisée sans perte de conscience (animal anxieux incapable de marcher, raide ou tremblant de façon incontrôlable). La fréquence peut être d’une crise aux quelques semaines ou mois, à intervalles réguliers, mais augmentant en fréquence et en sévérité avec l’âge. L’animal peut avoir tendance à se cacher, à rechercher de l’attention ou à être agité quelques minutes ou quelques heures avant les crises. Des bruits répétitifs, des lumières clignotantes, de la chaleur, certaines drogues, un stress ou une excitation peuvent déclencher des crises chez un animal prédisposé. Suite aux convulsions, il faut être prudent car l’individu peut être confus et désorienté et il peut mordre malgré lui.

Aucun traitement n’est nécessaire si l’animal n’a eu qu’un seul épisode, si les crises sont très courtes et non-violentes ou si elles sont peu fréquentes (< 1-2 / an). Par contre, le traitement est conseillé si les crises sont très sévères, regroupées, plus fréquentes qu’aux 4 à 6 mois, si les crises se rapprochent ou si l’animal entre en status epilepticus (séries de convulsions sans regain de conscience entre les crises). Le but du traitement est de diminuer la fréquence des crises (< une aux 4 à 6 mois), leur durée et leur intensité. On ne peut espérer une guérison, seulement un contrôle, afin de rendre la vie de tous les habitants de la maisonnée plus « normale ». L’utilisation d’un médicament permet d’atteindre ces objectifs dans 70-80% des cas. Néanmoins, il peut y avoir des effets secondaires, comme une augmentation de l’appétit, de la soif et de la fréquence des mictions. Un bilan sanguin, idéalement à jeun, ainsi qu’une urologie, sont très fortement recommandés avant le début de la médication afin d’exclure certaines causes de convulsions, de s’assurer du bon fonctionnement des organes qui excrètent les anti-convulsivants et de servir de données de base pour comparaisons futures. Un dosage sanguin de la médication sera aussi nécessaire après quelques semaines et idéalement après tout changement de dose. Par la suite, des bilans sanguins, incluant des dosages sanguins de la médication, sont recommandés aux 6 à 12 mois. Chez un certain pourcentage d’individus, l’ajout d’un deuxième médicament peut s’avérer nécessaire pour le bon contrôle de la maladie. Il est très important, une fois la médication débutée, de ne pas sauter de dose ou d’arrêter soudainement, car ceci pourrait précipiter d’autres crises.

Tenez un journal détaillé décrivant chaque crise, incluant la date, l’heure, la durée et la sévérité. Puisque le temps semble très long pendant une crise, nous vous conseillons de chronométrer chaque épisode. Idéalement, surveillez votre animal à distance afin de s’assurer qu’il ne se blesse pas.

Si l’animal fait plus d’une crise en 24 heures, plusieurs crises dans la même semaine, ou si la crise dure plus de 10 minutes, il doit être vu par un vétérinaire au plus vite (c’est une URGENCE). Un état de convulsions durant plus de 20 minutes peut mener à des dommages au cerveau irréparables.

Votre vétérinaire peut prescrire à votre animal du Diazépam (Valium) au cas où ces situations se présenteraient quand le service d’urgence est fermé, en attendant les heures d’ouverture. Ce médicament, très utile en urgence, n’est pas utilisé à long terme. Administrez les comprimés tels que prescrits si l’animal fait plus d’une crise en 24 heures ou si la crise dure plus de 10 minutes. Idéalement, attendez que la crise se termine pour ne pas vous mettre en danger. Il est aussi possible que votre vétérinaire ait préféré vous laisser la version liquide du médicament à instiller dans le rectum pour un effet plus rapide. Administrez alors dans les mêmes circonstances tel que démontré, pour un maximum de 3 doses en 24 heures. Veuillez contacter un vétérinaire dès que possible.

LES SIGNES À RECONNAÎTRE CHEZ VOTRE ANIMAL DIABÉTIQUE

Signes d’un diabète non contrôlé:

  • ­↑ de la faim
  • ­↑ de la soif
  • ­↑ des urines
  • ↓ de poids

Conséquences possibles: Cataractes chez le chien

Si vous notez ces signes, vous devez communiquer avec votre vétérinaire

et idéalement débuter une courbe de glycémie à la maison.

Signes d’un diabète compliqué (kétoacidose):

  • Anorexie (refuse de manger ou ↓ d’appétit)
  • Léthargie
  • Vomissements
  • Diarrhée
  • Corps cétoniques au bâtonnet urinaire

Si vous notez ces signes, vous devez communiquer avec votre vétérinaire pour que votre animal soit vu au plus vite. Il nécessite probablement une hospitalisation.

Signes d’hypoglycémie (<= 3.5 mmol/L au glucomètre):

  • Anorexie (refuse de manger ou ↓ d’appétit)
  • Faiblesse
  • Léthargie
  • Tremblements
  • Ataxie (démarche titubante)
  • Convulsions
  • Parfois sans signes du tout, mais tout de même dangereux!

Si vous notez ces signes, offrez de la nourriture à votre animal. S’il la refuse ou si ce n’est pas suffisant pour résoudre les signes, mettre du sirop de maïs ou d’érable sur ses gencives aux heures jusqu’à résolution. Communiquez avec votre vétérinaire pour tenter de déterminer la cause de l’hypoglycémie (anorexie due à autre entité, dose d’insuline trop élevée, exercice intense, etc.) et déterminer s’il nécessite une hospitalisation.

Insuline

L’insuline se donne au moment des repas, à des heures fixes, le plus souvent deux fois par jour. Par contre, un animal qui a toujours grignoté toute la journée peut continuer à le faire. Nous vous conseillons d’offrir la nourriture 20 minutes avant l’injection. Ainsi, si l’animal refuse de manger pour une raison quelconque, vous pourrez exceptionnellement administrer une dose partielle (­½ dose) afin d’éviter une hypoglycémie (une hyperglycémie transitoire est moins dangereuse). Ensuite, vous pourrez communiquer avec votre vétérinaire afin d’essayer de déterminer la cause de l’anorexie et la marche à suivre.

Lors de l’initiation de l’insulinothérapie (ou lors de changement de posologie), vous pouvez laisser votre animal hospitalisé afin de suivre son état, ou le ramener à la maison sous surveillance, en prenant des glycémies à l’oreille au « pic » anticipé de l’insuline (2 à 4 h post-injection pour Caninsulin) pour les deux premiers jours.

Il existe différentes concentrations d’insulines, en unités internationales. Ceci est d’une immense importance quant à la quantité à injecter. L’insuline humaine se vend en concentration de 100 UI/mL, alors que celle vétérinaire a une concentration de 40 UI/mL. L’insuline humaine est donc 2.5 fois plus puissante que celle vétérinaire. Son volume est plus petit, le rendant difficile à mesurer chez les petits animaux. Puisque les seringues sont graduées en UI plutôt qu’en mL, il est primordial d’utiliser la seringue appropriée pour chaque insuline (bouchon orange pour humaine, calibrée 100 UI/mL, bouchon rouge pour Caninsulin, calibrée 40 UI/mL). Si vous désirez utiliser une seringue U-100 pour du Caninsulin, vous devez en discuter avec votre vétérinaire pour faire la conversion et éviter de graves erreurs. Utiliser une seringue non-appropriée peut conduire à de graves sous- ou surdosages, possiblement mortels. Toutes ces seringues sont à usage unique (ne pas réutiliser).

Conservation: Au réfrigérateur

 

Avant chaque utilisation:

  • Rouler entre les mains pour bien mélanger.
  • Ne PAS agiter vigoureusement (ceci peut altérer son efficacité).

Ne pas utiliser une bouteille si:

  • La date d’expiration est passée
  • Elle a été secouée violemment (ou échappée)
  • Elle a été exposée directement à la lumière, à la chaleur, ou si son contenu a gelé

Diète et Exercice

Différentes diètes vétérinaires envisageables:

  • Diabetic de Royal canin
  • DM et OM de Purina
  • Prescription Diet w/d de Hill’s

Nous vous les conseillons fortement en raison de l’impact immense de l’alimentation sur la maladie. Discutez-en avec votre vétérinaire, car il optera possiblement pour d’autres alternatives si votre animal souffre de maigreur extrême ou d’autres maladies concomitantes.

Exercice:

Un exercice régulier est recommandé. Les exercices intenses ou inhabituels sont déconseillés puisqu’une utilisation accrue de glucose peut mener à une hypoglycémie.

Médication Concomitante

Veuillez informer votre vétérinaire de toute médication que vous administrez à votre animal puisque certaines, telle la prednisone, interfèrent avec l’insuline.

Stérilisation

Si non-effectuée auparavant, la stérilisation est fortement conseillée une fois votre animal stabilisé, car les changements hormonaux rendent le diabète très difficile à contrôler.

Suivi

Plusieurs tests sont disponibles pour le suivi du diabète. Nous vous conseillons fortement un suivi à la maison tel que décrit plus bas, car il entraîne moins de coûts tout en étant plus précis. En effet, le stress peut créer une hyperglycémie non reliée au diabète. Tenez un journal de vos suivis pour faire part des résultats à votre vétérinaire lors d’examens subséquents.

Le suivi consiste en la reconnaissance des symptômes d’un diabète non contrôlé, des glycémies ponctuelles lors de suspicion d’hypoglycémie, de courbes de glycémie et de la présence de glucose/corps cétoniques dans l’urine.

Reconnaissance des symptômes d’un diabète non contrôlé:

  • Chez les animaux contrôlés, il y a une stabilisation de la soif, de la faim, des urines et du poids.
  • Une recrudescence de ces signes pour plus de 3 jours consécutifs indique qu’il est temps de procéder à une courbe de glycémie, car la dose d’insuline a peut-être besoin d’être révisée.

Glycémies ponctuelles:

Conseillées lorsque votre animal présente des signes d’hypoglycémie. Elles vous indiqueront la nécessité d’appliquer du sirop de maïs/d’érable sur les gencives, puis de suivre votre animal pour éviter une rechute. Même si votre traitement s’avère efficace, veuillez téléphoner votre vétérinaire pour l’en informer et tenter de déterminer la cause exacte.

L’acquisition d’un glucomètre représente un investissement, mais il vous fera économiser de l’argent en bout de ligne. Nous vous conseillons, selon notre expérience, les glucomètres Accuchek Advantage (Comfort Curve Strips) et Elite (XL ou non).

Plusieurs sites Internet démontrent la technique de la glycémie à l’oreille, que nous préconisons pour sa simplicité et le peu d’inconfort associé.

Nous vous conseillons particulièrement le lien suivant :

http://www.veterinarypartner.com/Content.plx?P=A&A=605

***(non-disponible sur les cellulaires)

Ce vidéo est en anglais, mais très bien détaillé et imagé. Prenez le temps de lire la page affichée avant de regarder la vidéo. Sur le même site, le Diabetes Mellitus Center peut vous fournir plus d’informations sur la maladie.

N.B : Si vous utilisez de la vaseline (ce que nous vous conseillons, surtout au début, pour obtenir une belle goutte ronde), prenez soin de ne pas trop en appliquer (la bandelette ne devrait pas être « brillante » de vaseline). Il est aussi important de remplir la bandelette au complet.

Courbes de glycémie:

À effectuer une semaine après tout changement de dose, ou lorsque l’animal démontre des signes de diabète non contrôlé.

Procurez-vous des feuilles de courbe chez votre vétérinaire. Sur la feuille, vous devez indiquer :

  • L’heure des repas
  • L’heure des injections d’insuline
  • Les glycémies à toutes les 2h de la journée (tout le long de votre période d’éveil – le plus, c’est le mieux!!!)

Nous vous déconseillons fortement d’essayer d’interpréter ces courbes par vous-mêmes et encore plus de changer les doses d’insuline sans consulter votre vétérinaire. Une petite erreur peut mettre la vie de votre animal en grave danger.

Il y a des frais associés à l’interprétation des courbes, ce qui est peu cher pour le support de votre vétérinaire et pour éviter des hospitalisations inutiles.

Présence de glucose/corps cétonique dans l’urine:

Ces tests se trouvent sur une bandelette urinaire. Effectués sporadiquement, ils peuvent nous en apprendre beaucoup sur notre contrôle de la maladie.

Nous vous conseillons d’utiliser la première urine du matin. Pour la récolte, un pot propre n’ayant jamais contenu de sucre (tel du miel), glissé sous l’animal au moment approprié, fera l’affaire.

Glucose urinaire:

  • Une absence totale dans l’urine du matin peut signifier une hypoglycémie.
  • Un résultat de ³ 2+ persistant indique qu’il faut communiquer avec votre vétérinaire.
  • Normalement, on s’attend à avoir des traces de glucose dans l’urine d’un diabétique.

Corps cétoniques:

  • Leur présence suggère une kétoacidose diabétique.
  • Si votre animal présente des signes compatibles (voir diabète compliqué), contactez votre vétérinaire. Votre animal nécessite probablement une hospitalisation d’urgence.
  • Si votre animal est en pleine forme, mais qu’il y a présence de corps cétoniques dans l’urine 3 jours consécutifs, contactez votre vétérinaire.

Ressources Internet

En anglais:

En français:

Conséquences, prévention et éradication

Malgré le fait qu’il s’agisse du parasite externe le plus souvent rencontré chez les chiens et les chats, l’infestation par les puces demeure un des plus mystérieux problèmes pour plusieurs propriétaires d’animaux de compagnie. D’où viennent-elles ? Que causent-elles ? Comment les déceler ? De quelle façon puis-je protéger mon animal ? Comment en débarrasser mon animal et son environnement? Ce feuillet vise à faire la lumière sur le problème des puces ainsi qu’à souligner l’importance de leur contrôle, aussi bien sur votre animal que dans la maison et à l’extérieur.

Les puces et la santé de mon animal

Les puces adultes se nourrissent en suçant le sang de leur hôte, grâce à leurs mâchoires puissantes qui pénètrent la peau. Ceci provoque une irritation cutanée plus ou moins marquée selon les individus. Chez certains, on ne remarquera que quelques boutons, mais l’animal se grattera continuellement si les puces sont présentes en grand nombre. Ceci entraînera des lésions secondaires, telles la perte de poils ou la formation de croûtes et de gales. Chez d’autres animaux, la salive injectée au  moment de la morsure causera une réaction allergique importante entraînant des signes sévères et persévérants, même avec un nombre très restreint de morsures.

Les puces peuvent aussi transmettre plusieurs maladies d’un animal à l’autre, simplement en transportant des virus ou des bactéries. Finalement, les puces servent d’hôte intermédiaire dans le développement et la transmission du ver solitaire du chien et du chat.

La vie d’une puce

Savoir comment les puces se comportent, se développent et se reproduisent est essentiel si on veut les éliminer. Seule la puce adulte se retrouve sur l’hôte et elle n’y reste habituellement que le temps de se nourrir (aussi peu que 15 minutes par jour). Ainsi, il est possible d’avoir un problème de puces significatif même si on en voit que très peu ou même pas du tout sur un animal! Pour la même raison, lorsque l’on voit une puce sur un chien ou un chat, il est permis de penser qu’il y en a jusqu’à une centaine qui se promènent et qui pondent dans son environnement…

La femelle pond ses œufs (jusqu’à une vingtaine à la fois, quelques centaines pendant sa vie), principalement dans l’entourage immédiat de l’animal, surtout dans les endroits chauds, sombres et humides (fentes dans le plancher, tapis, sofas, terrains humides). Les quelques œufs pondus sur l’hôte en tombent très tôt car ils n’adhèrent pas. Les œufs se développent entièrement dans l’environnement jusqu’au stade adulte, passant par divers stades larvaires, sur une période allant de trois semaines à deux ans, selon les conditions du milieu (température, humidité, etc…)

Lorsque l’adulte émerge du dernier stade larvaire, il se précipite aussitôt sur un hôte potentiel afin de se nourrir. Si, à ce moment, il n’y a plus de chien ou de chat dans son entourage, il est possible qu’il saute sur un humain, les enfants (se traînant par terre) étant particulièrement exposés. Si cela se produit, on remarquera de nombreux boutons très irritants au bas des jambes et sur le thorax.

Les puces ont tendance à se loger à la base de la queue des animaux, à l’intérieur des cuisses et sur l’abdomen; cependant, il faut avoir l’œil vif car elles disparaissent vite. Plus souvent, on ne verra que leurs excréments noirâtres (sang séché) ayant l’allure de petits grains de poivre en forme de virgule (,) et devenant rouge lorsqu’on les humecte d’eau ou d’alcool. Les puces sont également munies de puissantes pattes, leur permettant de sauter de l’hôte à son environnement et vice-versa, de même que d’un hôte à l’autre. Ainsi, un animal libre de puces peut en attraper s’il se promène suffisamment longtemps dans une zone contaminée.

Que faire si mon animal a des puces ?

Comme nous l’avons mentionné précédemment, voir une puce sur un animal en suggère jusqu’à une centaine dans son entourage immédiat. De plus, on sait que ce parasite voyage beaucoup entre son hôte et l’environnement et se déplace facilement d’un hôte à l’autre. Ainsi, il devient aisé de saisir l’importance de ne pas traiter seulement le chien et le chat sur lequel on a aperçu une ou des puces, mais bien tous les animaux en contact avec celui-ci, de même que tous les lieux qu’il visite. Le combat contre les puces se passe donc à deux niveaux: le ou les animaux et leur environnement.

Comment traiter l’animal ?

Peu importe la forme de traitement que l’on choisira, il demeure primordial de l’appliquer à tous les animaux en contact avec l’animal infesté, sinon les puces réapparaîtront tôt ou tard. De même, il est essentiel de respecter le programme de traitement que votre vétérinaire vous proposera, car dans le cas contraire, le problème pourrait se représenter en très peu de temps.

Une foule de produits, sous une multitude de présentations, sont disponibles pour l’éradication des puces chez les animaux de compagnie. Les principaux produits disponibles chez les vétérinaires sont :

  • Avantage :
    • En vente libre.
    • Tue seulement la puce adulte.
    • On doit traiter l’environnement en même temps (ex : Siphotrol).
    • On le donne 1 fois par mois pour 3 mois.
  • Révolution ou Advantage-Multi :
    • Médicament sous ordonnance.
    • Tue plusieurs stades de la puce.
    • Ne nécessite pas un traitement de l’environnement.
    • On le donne 1 fois par mois pour 3 mois.

Conclusion

Les renseignements qui précèdent avaient comme but principal de mieux faire saisir la complexité du problème que peuvent amener les puces, afin de sensibiliser à l’importance du traitement et à la prévention. Toutefois, on se saurait donner de recette miracle, applicable en tout temps, pour éliminer ou prévenir ces parasites chez les animaux de compagnie. Votre vétérinaire, en tant que professionnel de la santé et du bien-être de votre animal, saura répondre à vos questions particulières, et vous suggérer le meilleur traitement avec les meilleurs produits pour votre chien ou votre chat!

C’est quoi ?
L’euthanasie consiste à mettre fin à la vie de votre animal d’une façon douce et humaine.

Quand?
Il est toujours difficile de juger du meilleur moment pour euthanasier un animal qui souffre. Tant que vous prenez la décision pour le bien de votre animal, vous avez probablement raison. Vous êtes le meilleur juge du bien-être de votre compagnon. S’il n’est plus capable de faire les activités qu’il a toujours aimées, que ce soit prendre une marche ou manger avec appétit, ceci signifie qu’il ne va pas bien. Si les traitements proposés par votre vétérinaire n’améliorent pas la situation, l’euthanasie peut devenir une option. Toutefois, souvenez-vous que l’âge n’est pas une maladie… Si votre animal est vieux, ce n’est pas une raison de l’euthanasier tant qu’il est heureux.

 

Rendez-vous

Veuillez téléphoner pour prendre un rendez-vous une fois votre décision prise

La réceptionniste discutera avec le vétérinaire pour s’assurer qu’il peut procéder à l’euthanasie. Nous tenterons de vous donner un rendez-vous le plus

tôt ou le plus tard possible dans la journée pour éviter les retards et vous donner toute notre attention. Vous devrez signer une autorisation avant de procéder. Nous vous conseillons de régler toute la paperasse à votre arrivée, pour avoir l’esprit tranquille ensuite. Parfois, une sédation pourrait vous être proposée si l’animal est très stressé ou s’il n’aime pas être manipulé afin de réduire son anxiété au maximum. La sédation prend une dizaine de minutes avant d’agir. Votre animal pourrait vous paraître différent suite à la sédation, comme drogué, avec les pupilles dilatées et les réflexes plus lents. Ceci est normal et non-douloureux. Ensuite, le médicament pour l’euthanasie est injecté intraveineux.Une technicienne doit effectuer un garrot pendant l’injection, ce qui signifie que vous pouvez caresser votre animal en tout temps, mais vous ne pouvez le tenir dans vos bras.

Être présent ou non?

Prenez le temps de réfléchir si vous souhaitez être présent afin d’éviter les regrets. Si vous ne voulez pas être présent pendant l’injection,

vous pouvez voir votre animal après si vous le désirez. Nous vous conseillons d’avoir quelqu’un pour vous accompagner pendant ce moment difficile.

Comment ?

Nous procédons avec la méthode acceptée comme la plus humaine, soit une injection de barbituriques, que seuls les vétérinaires peuvent administrer. Ceci anesthésie l’animal, un peu comme pour une chirurgie, mais le vétérinaire injecte une surdose de la solution pour que l’animal décède paisiblement. La plupart du temps, 6 à 12 secondes après l’injection, l’animal prend une respiration un peu plus profonde, faiblit, puis se laisse tomber dans ce qui ressemble à un sommeil profond. L’animal n’est plus conscient à ce point, même s’il peut prendre encore quelques respirations. Certains animaux vont montrer des fasciculations musculaires après le décès, d’autres vont uriner ou déféquer. Les yeux de l’animal restent ouverts et il est impossible de les fermer.

Par la suite…

Si vous ramenez le corps, vous devez savoir que la Ville de Val-d’Or interdit l’enterrement des animaux sur son territoire, mais ceci n’est pas le cas de toutes les municipalités. Si vous nous confiez le corps, soyez rassuré, personne ne procèdera à des expériences sur votre animal. Toute procédure pratiquée sur le corps (comme une autopsie) n’est effectuée qu’avec le plein accord du propriétaire. La disposition du corps inclut le transport vers la SPCA, où l’animal sera incinéré. La SPCA offre aussi un service d’incinération individuelle si vous voulez ravoir les cendres, moyennant certains coûts.

Augmenter l’exercice chez le chien:

  • Gardez une petite quantité de croquettes, soustraite de sa portion quotidienne, et lui en lancer lorsque vous regardez la télévision, par exemple.
  • Lancez-lui un jouet quelques minutes tous les jours ou marchez un peu dans la cour. Augmentez graduellement l’exercice par la suite, si possible.
  • Utilisez un bol «stimulo» pour nourrir l’animal (ex: Kong Wobbler, Aïkou).
  • Mettez de la nourriture en conserve faible en gras dans un Kong et le faire congeler. Donnez ensuite ce jouet au chien. Des heures de plaisir garanties!
  • Si possible, favorisez la nage. Pour les petites races, vous pouvez même exécuter cet exercice dans la baignoire à la maison.
  • Enseignez de simples tours à votre animal (ex: assis, couché, donne la patte,..). Attention au nombre de gâteries. Donnez des gâteries faibles en calories coupées en petits morceaux. Vous pouvez également lui offrir ses croquettes, que vous déduirez de son apport quotidien.

Autres informations pertinentes:

  • Les chiens obèses doivent perdre le surplus de poids très lentement au fil des semaines (1 % à 3% par semaine). Des problèmes de santé graves peuvent survenir si la perte de poids est trop rapide.
  • Un engagement de 90 jours minimum est nécessaire pour débuter efficacement un nouveau régime alimentaire avec votre animal. C’est le temps que prend une nouvelle habitude à s’installer.
  • L’obésité est la maladie la plus fréquente chez les animaux: 45% des chiens en souffrent.
  • Chez un animal obèse, l’hormone (la leptine) entraînant l’effet de satiété (ne plus avoir faim) n’est pas captée par le récepteur responsable. L’animal a donc toujours l’impression d’avoir faim, mais est réellement rassasié.
  • Augmenter la consommation d’eau aide à brûler les calories, donc à maigrir. C’est pour cette raison que l’introduction de la conserve dans un régime est fortement recommandée.
  • Nourrir les animaux en groupe entraîne un effet de compétition; les animaux mangent donc plus. Il est recommandé de nourrir les animaux séparément.
  • Le zucchini gelé est une excellente gâterie puisqu’il est très faible en calories.
  • Il est important de prendre 3 mesures à différents endroits sur l’animal (cou, thorax et dernière côte). S’il n’y a pas de changement au niveau de la valeur du poids sur la balance, il y en aura probablement sur le tour de taille de l’animal. Ceci s’explique par le fait que la masse graisseuse est tranquillement transformée en masse musculaire.
  • Offrir de la nourriture spécialisée pour la perte de poids (prise en clinique vétérinaire) est essentiel dans un programme d’amaigrissement sécuritaire pour l’animal. Le taux de protéines étant plus élevé dans ces diètes, cela permet de transformer la masse graisseuse en masse musculaire.
  • Un surpoids de 3 livres chez un chien de 12 livres équivaut à un surpoids de 30 livres chez un humain d’environ 120 livres.
  • Ne pas caresser l’animal au moment de servir les repas. Il ne doit pas associer les caresses à la nourriture. Les animaux qui quémandent peuvent rechercher de l’affection et non de la nourriture.
  • Ne pas prendre l’habitude de nourrir les animaux en se levant, ils peuvent réveiller les propriétaires par la suite pour manger.
  • La stérilisation affecte tout le métabolisme de l’animal. Diminuer la quantité de nourriture de 25 à 30% de la ration quotidienne peut grandement aider dans le maintien d’un poids santé suite à la stérilisation.
  • Voici 4 points pouvant aider l’animal dans sa perte de poids :
    • Calculer la quantité de nourriture par jour et ne pas la dépasser.
    • Donner une nourriture appropriée pour la perte de poids. Il n’est pas conseillé de diminuer la quantité de nourriture, surtout s’il s’agit de nourriture non-vétérinaire, car on pourrait créer une carence. En plus, la masse musculaire serait diminuée et non la masse graisseuse, ce qui n’est pas conseillé.
    • Faire de l’exercice.
    • Diminuer le nombre de gâteries par jour. Ne pas donner plus de 10% de l’apport calorique quotidien en gâteries.
  • Les conserves sont plus faibles en calories et plus riches en eau que la nourriture sèche et aident à faire maigrir plus rapidement.
  • Dans les maisons où il y a plusieurs chiens la nourriture Purina OM est sécuritaire, car elle peut être donnée à tous les animaux.

Les mites d’oreilles (Otodectes) sont des parasites microscopiques qui se logent dans le conduit auditif des chiens et des chats. Ces mites (ou acariens) se transmettent facilement d’un animal à l’autre par simple contact. Elles peuvent aussi se transmettre du chien au chat et vice versa, mais n’affectent pas l’homme. Les jeunes animaux y sont particulièrement sensibles.

La plupart des animaux atteints se secouent la tête et se grattent les oreilles. Le conduit auditif contient habituellement des déchets brunâtres ayant l’apparence de grains de café moulus. Afin de confirmer l’infestation, votre vétérinaire prélèvera des sécrétions de l’oreille à l’aide d’un coton-tige et identifiera les parasites au microscope.

Traitement

  • Nettoyer les oreilles.

Ceci peut se faire à l’aide d’une solution nettoyante (Epi-otic, Surosolve, Douxo, etc.) prescrite par votre vétérinaire. Cette solution sera appliquée 1 ou 2 fois par jour au début, puis 2 ou 3 fois par semaine par la suite. La solution nettoyante, ainsi que les débris provenant du conduit auditif, pourront être enlevés à l’aide de papiers mouchoirs. Il est contre-indiqué de nettoyer le conduit auditif avec un coton-tige, car il est possible de repousser les débris dans le fond du conduit et aussi d’endommager le tympan si l’animal bouge. Veuillez noter que le nettoyage à lui seul n’est pas suffisant pour détruire les mites. De plus, il n’est pas toujours recommandé de procéder au nettoyage pendant la durée du traitement contre les mites. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire à ce sujet.

  • Détruire les mites.

Ceci est réalisé à l’aide d’une solution otique qui tue les parasites adultes. Toutefois, ce traitement ne tue habituellement pas les jeunes larves, ni les œufs. Afin d’éliminer tous les stades de vie du parasite, le traitement est effectué sur une période de trois semaines. Pendant les semaines #1 et #3, le traitement est effectué, tandis que la semaine #2 ne comporte aucune application de celui-ci. Les gouttes doivent être appliquées dans les deux oreilles, même si une seule semble affectée.

Certains acariens peuvent se localiser dans les poils au pourtour des oreilles ou ailleurs dans le pelage, restant à l’abri du traitement acaricide appliqué dans les oreilles. Ainsi, en plus du traitement local dans les oreilles, il pourrait être nécessaire d’appliquer un vaporisateur ou une poudre anti-puces sur tout le pelage de l’animal.

Le selamectin (Revolution) et l’imidaclopride/moxidectin (Advantage Multi) permettent d’enrayer les mites d’oreilles facilement en appliquant tout simplement une petite quantité de ce produit antiparasitaire sur le dos, à 2 reprises (en général), à un mois d’intervalle. Avec ce traitement, le nettoyage d’oreilles est contre-indiqué et l’application d’un produit antiparasitaire sur tout le pelage n’est pas requise.

  • Éliminer les possibilités de récidives.

Tous les animaux en contact avec l’animal atteint (chiens, chats, furets) doivent être traités. S’il n’y a pas d’amélioration après quelques semaines, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.

  • Saisissez le bout de l’oreille et redressez-le en l’écartant légèrement de la tête (afin de dégager le plus possible le conduit auditif).

nettoyage-d-oreille

  • Remplissez l’oreille de Épi-Otic ® jusqu’à ce que cette solution nettoyante commence à déborder du conduit.
  • Évitez le contact de l’extrémité de la bouteille avec le conduit auditif afin de voir la quantité utilisée et d’éviter que la solution déversée ne fasse une pression sur le tympan. Cela sert aussi à éviter de contaminer la solution.
  • Au besoin, vous pouvez également frictionner le pavillon de l’oreille avec une certaine quantité de cette solution nettoyante.
  • Saisissez le cartilage auriculaire situé à la base de l’oreille et serrez-le doucement ou massez le conduit auditif. Vous devriez entendre un bruit de succion dans l’oreille. Poursuivez le massage pendant 1 à 2 minutes.
  • Laissez ensuite votre animal se secouer la tête pour chasser la solution nettoyante et les débris de son oreille, puis retirez les débris qui se trouvent sur le pavillon de l’oreille et à l’entrée du conduit auditif à l’aide d’un papier mouchoir.
  • N’introduisez jamais de coton-tiges dans le conduit auditif, cela pousserait les débris plus profondément. De plus, l’animal pourrait se blesser s’il faisait un mouvement brusque. Les ouates sont également à éviter, car elles peuvent facilement tomber au fond du conduit.
  • Les nettoyages peuvent aider à prévenir l’apparition d’une otite et même résoudre des cas mineurs. Ils ne doivent cependant pas être trop fréquents dans une oreille saine, car ils peuvent changer le pH et altérer la flore normale. Une bonne approche à suivre est de vérifier les oreilles à toutes les 1-2 semaines et de nettoyer seulement s’il y a présence de sécrétions ou de mauvaises odeurs.

Protection des ressources chez le chien

 

La protection des ressources chez le chien est un comportement pour lequel les propriétaires consultent souvent. C’est un comportement impressionnant, auquel les gens réagissent souvent trop fort et mal, et qui semble remettre en question la confiance des gens envers leur chien. C’est pourquoi il est important d’en prendre conscience, de l’analyser, et de se renseigner afin de l’adresser de la bonne façon.

 

Qu’est-ce que la protection des ressources?

            C’est quand le chien protège quelque chose auquel il accorde une grande importance, que ce soit sa nourriture, son jouet préféré, son lieu préféré (divan, lit etc.), ou une personne. C’est un comportement normal, c’est une question de survie, mais il peut prendre une proportion exagérée dans certains cas. Il est normal de ne pas vouloir donner sa nourriture, il est normal de ne pas partager le jouet préféré… Prêteriez-vous votre auto à n’importe qui? Donneriez-vous votre repas, à chaque repas, à quelqu’un d’autre qui a faim? Qui ne barre pas sa porte de maison quand il quitte son domicile?

Le comportement peut être impressionnant, dans le sens où le chien montre les dents, grogne, et peut même en venir à mordre, si on le comprend mal et qu’on ne réajuste pas le tir. Il est important de rester alerte aux autres signes précédant le comportement.

Certaines situations/événements peuvent accentuer la possession de ressources. Un chien qui a manqué de nourriture pourrait avoir plus tendance à la protéger. C’est un comportement qui commence aussi, plus souvent qu’autrement, à partir de l’adolescence. Les exercices peuvent vous permettre de commencer à faire travailler votre chiot avant que le problème ne se présente.

Ce n’est pas parce qu’un chien fait de la protection de ressources avec les autres chiens qu’il en fera automatiquement avec vous, ou vice versa. L’important est de bien identifier la problématique et de se renseigner sur la façon de régler le problème, selon le contexte dans lequel il est présenté.

 

Comment cela se passe?

La possession de ressources est directement reliée au stress de se faire enlever ce que le chien considère comme étant le sien. Il y a une multitude de signaux précurseurs à la morsure, c’est pourquoi il est très important de rester alerte au langage corporel de votre chien et de bien le comprendre. Le chien commencera par se figer, les muscles tendus, à votre approche. Les oreilles seront vers l’arrière, on peut peut-être voir un peu le blanc des yeux, malgré qu’il ne vous regarde pas de face (évitement). Il peut se lécher les babines. Si on continue de s’approcher, il montrera les dents et grognera. S’ensuit le « snapping » (morsure d’avertissement) puis la morsure réelle.

Voyez-vous tous les moments où on aurait tout simplement pu reculer et recommencer sur du positif, plutôt que de continuer à avancer et accentuer le problème?

Le chien ne protège pas ses ressources par dominance. Il ne le fait pas pour le challenge, il ne vous confronte pas. Le grognement chez le chien est un moyen de communication, pas une confrontation. C’est l’équivalent de dire « HEILLE, NON ! » à quelqu’un qui vient piger le plus beau morceau de viande dans votre assiette. Le fait de le gronder, d’utiliser la violence physique ou verbale à tout moment de la séquence comportementale si haut mentionnée ne fera qu’empirer le problème, car le chien apprendra seulement à sauter les étapes servant à vous prévenir de son inconfort et ira directement à ce qui fonctionne : la morsure. Il apprendra que vous êtes une menace et qu’il a raison de vous craindre. Ce n’est absolument pas la relation que nous voulons avec notre chien, n’est-ce pas?

 

Quoi faire alors?

            On doit apprendre au chien qu’il est possible de partager et d’échanger sans être perdant, même qu’au contraire, c’est gagnant de nous donner l’objet que nous demandons ou de nous laisser approcher de ses choses.

On peut prévenir la possession en faisant des exercices simples avec notre chien. On peut commencer par « échapper » une gâterie quand on passe près de notre chien qui mange ou qui joue avec son jouet préféré, ou quand on s’assoit sur le divan avec lui, sans lui parler, ni le regarder. Notre présence sera ainsi associée à du positif.

On peut tenter le même principe avec des jouets qu’il a dans la bouche. On peut commencer par lui offrir une gâterie irrésistible (au sol), pour qu’il lâche le jouet volontairement pour prendre la gâterie. On peut même faire un petit chemin de gâterie au sol pour qu’il s’éloigne de l’objet qu’on veut récupérer. On peut ainsi lui apprendre le commandement « donne », qu’on pourra pratiquer encore et encore, pour en venir à lui échanger les objets qui pourraient être problématiques sans problème, sans le forcer et que le tout reste volontaire de sa part.

Il est évident qu’il est préférable d’éviter les situations avec des objets dangereux et qu’il est toujours mieux de ne pas laisser traîner les choses qu’on ne veut pas que le chien touche. On a tous déjà entendu parler quelqu’un dont le chien s’était emparé d’une chaussette (par exemple), et quand la personne a voulu lui enlever, le chien s’est sauvé et l’a avalée d’un coup, pour être certain de ne pas la perdre. C’est surtout ici que le commandement « donne » et l’échange volontaire devient important et peut sauver des vies. Si le chien a appris que lorsqu’il vous remet ce que vous demandez, il est récompensé avec une gâterie de plus grande valeur, il n’y a plus d’intérêt à se sauver et à protéger ses choses. Le commandement « laisse » (ou autre mot à votre guise) peut être intéressant dans ce contexte aussi, afin de détourner l’attention du chien avant même qu’il ne saisisse l’objet indésirable.

Si le chien en est rendu à mordre, que vous n’êtes pas à l’aise, ou que vous ne savez pas comment intervenir avec votre chien qui fait de la possession de ressources, n’hésitez pas à communiquer avec des professionnels dans le comportement canin. Vous ne savez pas où les trouver? Appelez votre vétérinaire, il connait certainement quelques ressources vers lesquelles vous diriger.

Depuis plusieurs années, les vétérinaires, les refuges et les associations de protection des animaux tentent de sensibiliser le public sur l’importance de stériliser les animaux de compagnie. Voici quelques informations pertinentes qui serviront peut-être à vous convaincre de la véracité de leurs propos.

Chez le mâle, nous effectuons la castration en retirant les deux testicules. L’intervention se fait sous anesthésie générale et dure environ 20 minutes. Des points de suture sont effectués et devront être retirés 10 à 14 jours plus tard.

Chez la femelle, la stérilisation se nomme hystéro-ovariectomie et consiste à retirer les ovaires et l’utérus. L’opération, effectuée sous anesthésie générale, dure de 45 à 60 minutes. Des points de suture sont effectués et devront être retirés 10 à 14 jours plus tard.

Que ce soit chez le mâle ou la femelle, l’intervention comporte très peu de risques. Les chiens peuvent être stérilisés à tous âges, mais nous recommandons de le faire vers l’âge de 5 à 6 mois. L’anesthésie sera plus sécuritaire et votre chien n’aura pas développé certains comportements présents chez les animaux fertiles (chaleurs, marquage de territoire, etc.).

Avantages de la stérilisation canine :

  • Réduction des problèmes de santé. Des études ont démontré que les animaux fertiles ont plus de chances de développer certaines pathologies : tumeur mammaire, pyomètre (infection de l’utérus), tumeur testiculaire, hyperplasie prostatique (accroissement du volume de la prostate), etc.
  • Chaleurs évitées chez la femelle. Les périodes de chaleurs débutent entre 6 et 12 mois et sont présentes deux fois par année chez la chienne fertile. Elles sont accompagnées de saignements qui durent de quelques jours à 2-3 semaines.
  • Diminution des fugues et du vagabondage. Les pulsions sexuelles étant supprimées, votre chien aura moins tendance à vouloir se sauver pour chercher un partenaire.
  • Élimination du marquage de territoire. N’étant plus actif sexuellement, votre chien aura moins tendance à vouloir délimiter son territoire.
  • Réduction des comportements agressifs. Comme il ressentira moins le besoin de défendre son territoire, votre chien affichera un comportement plus calme et donc, moins de pulsions agressives.

 

Les frais pour une stérilisation peuvent paraître élevés, mais il vous en coûtera moins que de vous occuper d’une portée de chiots ou de traiter un problème de santé relié à la non-stérilisation. De plus, lors de sa visite à la clinique, votre chien sera pris en charge de son entrée à sa sortie et tout sera mis en œuvre pour diminuer son stress et sa douleur au maximum. Lors de sa sortie, un certificat de stérilisation vous sera remis et toutes les recommandations post-chirurgie vous seront expliquées en détails.

On s’est souvent fait dire, avant d’acquérir un chien, qu’il fallait s’assurer d’avoir le temps de lui faire dépenser son énergie; mais, on oublie souvent que le chien a autant besoin de travailler avec son physique qu’avec son mental. Un chien fatigué est un bon chien!

 

Le manque de dépense énergétique et de stimulation mentale peut transparaitre de différentes façons. Certains chiens vont tenter de fuguer ou creuser des trous lorsqu’ils sont à l’extérieur, japper pour rien, briser / voler des choses, faire de la fixation sur certains objets (balle, toutou, etc.), être continuellement en mouvement ou démontrer des signes d’anxiété. Certains peuvent même développer des tocs. L’ennui est la cause de la majorité des comportements indésirables.

 

L’activité physique est nécessaire, mais il est important d’équilibrer le tout. On doit s’assurer de fournir un minimum d’activité physique modérée à intense à notre chien, dépendamment de sa race et de sa capacité physique : marche rapide, jogging, sports de traction, parc à chiens, etc. Il faut cependant faire attention, plus on lui en donne, plus il en demandera. Il est bien de déterminer un temps d’entrainement qu’il nous sera facile de respecter à tous les jours et ce, à long terme.

 

Le reste de l’énergie sera dépensée en stimulant son mental. Les bienfaits sont immenses. Les chiens sont plus équilibrés mentalement, car ils apprennent le contrôle, la débrouillardise, la résolution de problèmes et la curiosité; ce qui réduit le comportement de fuite devant l’inconnu et améliore leur capacité d’adaptation. 15 minutes d’activité mentale équivalent à 1 heure d’activité physique.

 

Les jeux interactifs lors des repas sont une belle idée pour faire travailler le mental de toutou. Il est suggéré de donner seulement 2/3 de la ration du chien en repas, l’autre 1/3 sera conservé afin de l’utiliser dans les autres activités ou en récompense. Il existe plusieurs types de bols servant à ralentir le repas de votre chien. Les jouets de type Kong, auxquels nous pouvons ajouter de la conserve et faire congeler pour augmenter le niveau de difficulté, les tapis de fouille, les Aïkiou, la collection Nina Ottosson en sont quelques exemples. Ils peuvent représenter un investissement monétaire, mais il existe plusieurs variantes faciles à bricoler à la maison.

 

L’activité masticatoire représente une bonne partie de la journée du chien. Il est important de fournir des jouets ou des os afin que le chien puisse gruger à sa guise à tous les jours. Comme certains os ont un apport calorique, il faut le calculer dans la ration les jours où on en donne et alterner avec des jouets masticatoires (Benebone, Nylabone, etc.). ATTENTION AU CHOIX D’OS, RIEN DE CUIT. Demandez conseil à votre vétérinaire au besoin. Les os devraient toujours être utilisés sous surveillance.

 

Apprendre des tours à votre chien, ou faire de l’agilité, renforcit la relation propriétaire/animal en plus d’augmenter la confiance en soi et en vous, de votre chien. Il suffit de faire 2 ou 3 petites sessions de 5-10 minutes à la fois pendant la journée et toujours arrêter sur une bonne note; c’est-à-dire lui faire faire un commandement qu’il connaît bien en dernier et qu’il va réussir, puis donner la gâterie. C’est une activité qui peut se faire avec n’importe quel chien de n’importe quel âge, tenant compte de sa capacité physique. Il existe plusieurs vidéos sur Youtube de trucs à leur apprendre en renforcement positif.

 

La recherche est un comportement naturel du chien qu’on peut entrainer afin de le divertir, que ce soit en jouant soi-même à la cachette avec le chien et en le récompensant quand il nous trouve, ou en cachant des croquettes dans la maison, une pièce à la fois, de façon évidente au début, puis de mieux en mieux cachées, avec de moins en moins de croquettes au même endroit à la fois, question d’y aller de façon progressive. On peut même en venir à cacher des objets avec une croquette et le chien a la récompense quand il rapporte l’objet.

 

À l’extérieur, creuser des trous est un comportement normal pour le chien, qui peut devenir indésirable s’il n’est pas fait selon votre convenance. Il est possible d’attribuer un coin de la cour à votre chien qui lui appartient et où il lui est possible de creuser. Un bac à sable avec des limites définies, une piscine en plastique pour enfants avec sable ou terre fait très bien l’affaire aussi. On peut stimuler le chien à retourner à cet endroit en y cachant des gâteries, des os ou des jouets quand il ne vous regarde pas.

TRUCS UTILES POUR ÉDUQUER VOTRE CHIOT

Votre chiot sera un compagnon agréable si vous prenez le temps de bien le dresser.  Il est étonnant de voir la capacité des chiots à apprendre rapidement les commandements les plus complexes.

  • Vous pouvez commencer le dressage dès l’adoption de votre chiot. Les chiots apprennent vite, mais les séances doivent être courtes : commencer par 10 à 15 minutes 2 fois par jour.  Des séances trop longues risquent de fatiguer votre chiot ou de lui faire perdre son intérêt.
  • Le dressage doit avoir lieu quand le chiot est calme et qu’il n’y a pas trop de bruit à la maison. Lorsque le chiot répond aux commandements de façon appropriée dans un milieu donné, poursuive progressivement le dressage dans les milieux plus stimulants et plus complexes.  En effet, le chiot devra être dressé dans différents environnements où il aura à répondre à un commandement.
  • L’apprentissage se fait plus rapidement si le chiot est d’abord dressé par une seule et même personne. Une fois que le chiot aura assimilé la matière, les autres membres de la famille pourront aussi participer au dressage.  Utiliser des mots simples pour chaque commandement, comme par exemple : « assis », « couché », « viens ».  Évitez d’associer le nom de votre chiot au commandement donné : trop de paroles confondent l’animal et ralentissent le processus d’apprentissage.
  • Récompensez immédiatement un comportement approprié (idéalement dans la demi-seconde qui suit). À chaque fois que l’animal répond à un commandement, il faut le récompenser : nourriture, caresses et encouragements sont fort appréciés.  Vous  découvrirez rapidement laquelle de ces récompenses votre chiot préfère.  Une fois la réponse au commandement assimilée, ne récompensez pas votre chiot à chaque fois, mais plutôt en intermittence.  De cette façon, le chiot apprendra rapidement et la réponse au commandement sera plus permanente.
  • Si le chiot échoue un exercice au cours du dressage, ne le récompensez pas. Arrêtez et recommencez à un niveau plus facile. Une réponse adéquate et constante au commandement dépend toujours de l’intensité du dressage.  Si le chiot réagit uniquement lorsqu’il en a envie ou lorsque le milieu environnant est plus stimulant, il faut recommencer le dressage du début et procéder de façon plus intensive.
  • Il faut être patient et ne jamais punir le chiot. Pour corriger un chiot, il suffit simplement d’éviter de récompenser la mauvaise action : frapper ou réprimander un chiot est inutile.  Cela cause plus de mal que de bien et peut affecter le lien privilégié qui s’est tissé entre l’animal et son propriétaire.  Si le chiot agit de façon inadéquate, il faut le distraire, lui donner un nouveau commandement et le récompenser dès qu’il répond à ce dernier.

Urine de soumission

Un “pipi de soumission” se produit lorsqu’un chien a peur. Ceci peut se produire lors d’une punition physique ou verbale, ou à l’approche de quelqu’un d’imposant pour l’animal. Il est important de se rappeler que cette réponse est déclenchée par la perception du chien par rapport à une situation ou une personne et est hors de son contrôle. Même une personne avec seulement de bonnes intentions peut déclencher un “pipi de soumission”. Ce comportement peut se résoudre si le chien prend confiance en lui. Une bonne façon de l’aider est en lui apprenant des trucs et en récompensant ses bonnes actions. Il faut graduellement l’exposer à de nouvelles personnes et situations en s’assurant de rendre ces nouvelles expériences les plus positives possibles.

Votre chien fait possiblement des “pipis de soumission” si:

  • Il urine lorsqu’il se fait réprimander.
  • Il urine lorsque vous revenez à la maison.
  • Il urine à l’approche de certaines personnes.
  • Il est timide ou anxieux en général.
  • Il a été puni par le passé pour des comportements indésirables.
  • Ces pipis s’accompagnent par des positions de soumission, telles que s’accroupir ou rouler sur le dos pour exposer son ventre.

Quoi faire avec ce problème:

  • Faites examiner votre animal et analyser son urine pour exclure les causes médicales.
  • Maintenez les salutations discrètes (retour à la maison, nouvelles rencontres).
  • Encouragez et récompensez les comportements/positions de confiance en soi, et non ceux de soumission.
  • Donnez-lui une alternative à son comportement de soumission. Par exemple, demandez-lui de s’asseoir ou donner la patte lorsque vous l’approchez et récompensez-le pour obéir.
  • Évitez d’adopter des positions de dominance en l’approchant, par exemple:
    • Évitez le contact visuel direct. Regardez son dos ou sa queue à la place.
    • Accroupissez-vous à son niveau plutôt que de vous pencher au-dessus de lui. Demandez aux autres de l’approcher de la même manière.
    • Flattez-le sous le menton plutôt que sur le dessus de la tête.
    • En vous approchant, présentez-vous de côté plutôt que de face.
  • Ne le punissez pas, ceci ne fera qu’aggraver le problème.
  • Jusqu’à résolution du problème, vous pouvez couvrir vos tapis en plaçant un plastique ou matériel absorbant dans vos entrées, où les accidents ont plus de risques de se produire. Des couches pour chiens peuvent aussi être utilisées.

 

Urine d’excitation

Un “pipi d’excitation” se produit le plus souvent lors de retrouvailles ou de jeux et ne s’accompagne pas par des comportements de soumission. Ce problème se résout habituellement avec l’âge, en autant que la situation ne soit pas empirée par des punitions ou renforcements par inadvertance.

Votre chien fait possiblement des “pipis d’excitation” si:

  • Il urine lors de périodes d’excitation (retrouvailles, jeux).
  • Il a moins d’un an.

Quoi faire avec ce problème:

  • Faites examiner votre animal et analyser son urine pour exclure les causes médicales.
  • Maintenez les salutations discrètes (retour à la maison, nouvelles rencontres).
  • Ne le punissez pas, ceci ne fera qu’aggraver le problème.
  • Pour éviter les accidents, jouez et rencontrez votre chien à l’extérieur jusqu’à résolution du problème.
  • Ignorez-le jusqu’à ce qu’il soit calme (au lieu de le récompenser par votre attention).
  • Promenez votre chien et faites-lui dépenser de l’énergie – un chien fatigué est un chien moins excité!
  • En attendant la disparition de ce comportement, vous pouvez couvrir vos tapis en plaçant un plastique ou matériel absorbant dans vos entrées, où les accidents ont plus de risques de se produire. Des couches pour chiens peuvent aussi être utilisées.

LA VACCINATION

 

-DHPP (vaccin de base) :

 Distemper :

  • S’attrape par les sécrétions nasales et digestives.
  • Les symptômes sont la toux, rhinite, conjonctivite, pneumonie, diarrhée, vomissements, ataxie, tics, convulsions, anorexie, abattement et parfois fièvre. Peut entraîner la mort.

Hépatite :

  • S’attrape par les urines, selles et autres sécrétions.
  • Les symptômes sont des vomissements, diarrhée, opacité cornéenne et atteinte au foie (ictère).

Parvovirus :

  • S’attrape par les selles contaminées.
  • Les symptômes sont la diarrhée sanguinolente, vomissements, abattement, anorexie, déshydratation. Peut entraîner la mort.

Parainfluenza :

  • S’attrape par les sécrétions volatiles respiratoires.
  • Les symptômes sont des troubles respiratoires.

 

-Rage :

  • S’attrape par la salive et par morsure.
  • Les symptômes sont tout d’abord une phase furieuse (excitabilité et agressivité inexpliquées) et ensuite la phase paralytique (léthargie, paralysie progressive provoquant la mort par asphyxie).

 

***TRANSMISSION À L’HUMAIN POSSIBLE***

 

-Bordetella (toux de chenil) :

  • S’attrape par les sécrétions volatiles respiratoires..
  • Les symptômes sont une toux caractéristique (parfois mucus blanchâtre et écoulements nasaux et oculaires. Peut entraîner une pneumonie.

 

-Leptospirose :

  • S’attrape par l’urine d’un animal contaminé.
  • Les symptômes sont de la fièvre, anorexie, insuffisance rénale, atteinte au foie.

 

***TRANSMISSION À L’HUMAIN POSSIBLE***

 

-Coronavirus (il ne s’agit pas du même type de coronavirus que la covid-19):

  • S’attrape par contact direct avec l’animal contaminé.
  • Les symptômes sont diarrhée, vomissements. Il arrive cependant que l’animal soit dit asymptomatique (aucun symptôme).

 

-Maladie de Lyme

  • S’attrape lorsque l’animal est mordu par une tique porteuse de cette maladie.
  • Les symptômes sont de la fièvre, boiterie, perte de poids, lymphadénopathie.

 

N.B : La vaccination protège votre animal contre les risques éventuels de développer ces maladies. Il est important d’en discuter sérieusement avec une technicienne en santé animale ou votre vétérinaire afin d’établir quels vaccins sont recommandés pour votre animal.